La foudre de Zeus
Il y a plusieurs siècles…
Lucifers était un des plus fidèle sujet de Zeus. D'une grande bonté. Véritablement amoureux de l'humanité, très proche de ses hommes, il considérait la vie des serviteurs de Zeus comme le bien le plus précieux. Si bien que Zeus en fit son représentant sur Terre. Son premier Oracle.
Un jour Zeus le convoqua dans son Temple. Le majestueux Oracle de Zeus, Lucifers, représentant de Zeus et de sa parole sur Terre écoutait attentivement les instructions que lui donnait le Dieu des Dieux :
- Lucifers, écoute bien ce que je vais te dire. Tu devras transmettre ce récit à tes successeurs et tes plus fidèles serviteurs afin que personne ne l’oublie à travers le temps.
Zeus commença ainsi son discours :
- Après la guerre que les Dieux Olympiens ont remportée contre les Titans, nous avons dû faire face à une autre guerre moins connue. En effet les Dieux du royaume d’Asgard ont voulu profiter de notre faiblesse pour s’adjuger le contrôle de la Terre et offrir à son peuple une vie meilleure. Mais notre puissance restait nettement supérieure à la leur et nous avons remporté une nouvelle victoire. Aussi, en vertu de ma grande clémence, je n’ai pas châtié les Dieux d’Asgard. Nous sommes parvenus à un compromis. En contrepartie de leur liberté, ils jurèrent de ne plus jamais tenter quoique ce soit à mon encontre et surtout ils nous offrirent de mettre à mon service leurs armes divines destructrices si le besoin s’en faisait sentir. A chaque génération et à l’approche de chaque nouvelle guerre importante, les armes divines d’Asgard apparaissent sur Terre pouvant prendre plusieurs formes différentes. Elles peuvent être représentées comme de véritables armes, ou sous forme d’armure… ou bien encore sous forme humaine. C’est à vous, mes représentants sur Terre, de localiser ces fameuses armes et de vous en servir à bon escient. Mais sache que l’une des armes les plus importantes est le Mjöllnir appelé aussi le Marteau de Thor, Dieu de la foudre et du Tonnerre en Asgard. Cette arme est généralement personnifiée par un être humain qui renferme donc en lui la puissance du marteau de Thor. Grace à cette faculté, cet humain est un des seuls êtres sur Terre capable de maitriser et d’utiliser la puissance de ma propre Foudre… La Foudre de Zeus. C’est pourquoi j’ai déposé quelque part en ce monde une de mes Foudres forgée par Argès, Brontès et Stéropès. Je ne peux intervenir personnellement dans vos batailles sous peine de déséquilibrer les forces de ce monde. Mais je peux au moins vous fournir les armes pour vaincre. Charge à vous de trouver le lieu où se cache ma Foudre et de retrouver l’un des seuls hommes à pouvoir s’en servir… cet homme que j’appellerai « le porteur de la foudre ». A chaque génération, il faudra le localiser afin de pouvoir se servir de son don le cas échéant ce qui vous permettrait de renverser n’importe quelle situation.
Lucifers approuva de la tête les paroles de Zeus. Mais ce dernier n’en avait pas fini. Il mit en garde l’Oracle.
- J’aimerai néanmoins te mettre en garde. La Foudre divine, ne peut être utilisée que pendant une courte période. Lorsqu’Hélios aura parcouru trois fois la Terre, la Foudre sera totalement déchargée de sa puissance. Il faudra alors la remettre dans son réceptacle originel et il lui faudra plusieurs siècles avant de retrouver ses vertus. Deuxième chose, il n’est pas exclu que d’autres êtres humains aux intentions maléfiques soient en mesure d’acquérir la puissance nécessaire pour la maitriser également. Je vous conseille donc, une fois la foudre localisée, de surveiller au fil des siècles tout mouvement suspect dans cette région.
L’Oracle Lucifers s’inclina et remercia Zeus de ses révélations.
Histoire du clan - Les anciens temps - Lucifers
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Consultant Divin de Zeus
Re: Histoire du clan - Les anciens temps
La déchéance
Plusieurs décennies s’étaient écoulées depuis l’élévation de Lucifers au rang d’Oracle de Zeus. Sa sagesse, sa bienveillance et son charisme naturel avaient fait de lui un guide respecté par les Anges, qui voyaient en lui une lueur d’espoir et une voix de réconfort au milieu des tempêtes divines. Lucifers veillait sur eux avec une sollicitude presque fraternelle, se plaçant souvent en médiateur entre la sévérité des ordres divins et la fragilité des cœurs humains, même transfigurés par la grâce céleste.
Mais peu à peu, une fissure apparut dans cette foi inébranlable qu’il portait à Zeus. Les guerres incessantes entre les dieux, leurs rancunes millénaires et leurs affrontements par guerriers interposés déchiraient sans relâche les cieux et les terres. Lucifers, lui, voyait les conséquences : les Anges, ces êtres qu’il aimait comme ses propres enfants, étaient envoyés dans des batailles perdues d’avance. Leurs cris, leurs souffrances et leurs morts venaient hanter ses songes. Chaque fois qu’un Ange tombait, il sentait son cœur se briser un peu plus.
Il commença alors à s’interroger : quelle justice pouvait bien se cacher derrière ces sacrifices aveugles ? Était-ce réellement la volonté suprême de Zeus, ou bien l’orgueil d’un dieu refusant de plier devant le moindre compromis ? Cette pensée, impensable autrefois, s’enracina en lui comme une épine douloureuse.
Déterminé à briser le cycle de cette fatalité, Lucifers se lança dans une quête de pouvoir interdite. Il ne cherchait pas la gloire, ni l’ambition personnelle : il voulait dépasser la puissance des guerriers divins eux-mêmes, et peut-être un jour égaler les dieux, afin de protéger les Anges des chaînes de leur destin tragique. Son rêve était noble, mais il transgressait l’ordre établi.
Zeus, omniscient, ne tarda pas à découvrir les desseins de son serviteur le plus fidèle. La confrontation fut inévitable. Dans le silence solennel du temple d'Olympie, le dieu des dieux demanda des comptes à Lucifers. Celui-ci, sans trembler, parla avec sincérité :
- Ô grand Zeus, je ne supporte plus de voir nos Anges périr pour des querelles qui ne sont pas les leurs. Je sens en moi la capacité d’obtenir une force qui surpassera toutes les autres, et ainsi, plus aucun d’eux ne mourra inutilement.
Mais Zeus, implacable, rejeta ses paroles. À ses yeux, la foi seule guidait les guerriers. Mourir pour le ciel faisait partie de leur essence même. C’était là le destin, inévitable et universel, auquel aucun mortel, aucun guerrier divin, pas même un ange, ne pouvait échapper.
Pour Lucifers, ces mots résonnèrent comme une condamnation inhumaine. Comment le souverain suprême pouvait-il se résoudre avec tant de froideur à accepter la mort de ceux qui l’adoraient depuis leur naissance ? Le doute, qui l’avait rongé des années durant, se transforma en une colère ardente, une révolte sourde contre l’injustice divine.
Alors, pour la première fois, il désobéit à Zeus. Ce fut son acte de rupture, l’instant où son destin bascula. Zeus vit dans ce geste non pas la compassion d’un cœur meurtri, mais la plus grande des trahisons.
La sentence fut implacable : la déchéance et le bannissement. Dans un éclair de fureur, Zeus abattit sa foudre dans le dos de Lucifers. La brûlure fut telle que sa chair se marqua à jamais. Une cicatrice immense, sillonnant toute son échine, devint l’empreinte de sa rébellion. Plus qu’une blessure, elle était une malédiction, un sceau divin destiné à lui infliger une douleur incessante, nuit et jour, jusqu’à sa mort.
Ainsi chuta Lucifers, non pas pour avoir haï, mais pour avoir trop aimé. Rejeté d'Olympie qu’il avait servis avec loyauté, marqué du feu de Zeus, il était condamné à errer et à porter sur son dos la trace indélébile de son rêve brisé.
Plusieurs décennies s’étaient écoulées depuis l’élévation de Lucifers au rang d’Oracle de Zeus. Sa sagesse, sa bienveillance et son charisme naturel avaient fait de lui un guide respecté par les Anges, qui voyaient en lui une lueur d’espoir et une voix de réconfort au milieu des tempêtes divines. Lucifers veillait sur eux avec une sollicitude presque fraternelle, se plaçant souvent en médiateur entre la sévérité des ordres divins et la fragilité des cœurs humains, même transfigurés par la grâce céleste.
Mais peu à peu, une fissure apparut dans cette foi inébranlable qu’il portait à Zeus. Les guerres incessantes entre les dieux, leurs rancunes millénaires et leurs affrontements par guerriers interposés déchiraient sans relâche les cieux et les terres. Lucifers, lui, voyait les conséquences : les Anges, ces êtres qu’il aimait comme ses propres enfants, étaient envoyés dans des batailles perdues d’avance. Leurs cris, leurs souffrances et leurs morts venaient hanter ses songes. Chaque fois qu’un Ange tombait, il sentait son cœur se briser un peu plus.
Il commença alors à s’interroger : quelle justice pouvait bien se cacher derrière ces sacrifices aveugles ? Était-ce réellement la volonté suprême de Zeus, ou bien l’orgueil d’un dieu refusant de plier devant le moindre compromis ? Cette pensée, impensable autrefois, s’enracina en lui comme une épine douloureuse.
Déterminé à briser le cycle de cette fatalité, Lucifers se lança dans une quête de pouvoir interdite. Il ne cherchait pas la gloire, ni l’ambition personnelle : il voulait dépasser la puissance des guerriers divins eux-mêmes, et peut-être un jour égaler les dieux, afin de protéger les Anges des chaînes de leur destin tragique. Son rêve était noble, mais il transgressait l’ordre établi.
Zeus, omniscient, ne tarda pas à découvrir les desseins de son serviteur le plus fidèle. La confrontation fut inévitable. Dans le silence solennel du temple d'Olympie, le dieu des dieux demanda des comptes à Lucifers. Celui-ci, sans trembler, parla avec sincérité :
- Ô grand Zeus, je ne supporte plus de voir nos Anges périr pour des querelles qui ne sont pas les leurs. Je sens en moi la capacité d’obtenir une force qui surpassera toutes les autres, et ainsi, plus aucun d’eux ne mourra inutilement.
Mais Zeus, implacable, rejeta ses paroles. À ses yeux, la foi seule guidait les guerriers. Mourir pour le ciel faisait partie de leur essence même. C’était là le destin, inévitable et universel, auquel aucun mortel, aucun guerrier divin, pas même un ange, ne pouvait échapper.
Pour Lucifers, ces mots résonnèrent comme une condamnation inhumaine. Comment le souverain suprême pouvait-il se résoudre avec tant de froideur à accepter la mort de ceux qui l’adoraient depuis leur naissance ? Le doute, qui l’avait rongé des années durant, se transforma en une colère ardente, une révolte sourde contre l’injustice divine.
Alors, pour la première fois, il désobéit à Zeus. Ce fut son acte de rupture, l’instant où son destin bascula. Zeus vit dans ce geste non pas la compassion d’un cœur meurtri, mais la plus grande des trahisons.
La sentence fut implacable : la déchéance et le bannissement. Dans un éclair de fureur, Zeus abattit sa foudre dans le dos de Lucifers. La brûlure fut telle que sa chair se marqua à jamais. Une cicatrice immense, sillonnant toute son échine, devint l’empreinte de sa rébellion. Plus qu’une blessure, elle était une malédiction, un sceau divin destiné à lui infliger une douleur incessante, nuit et jour, jusqu’à sa mort.
Ainsi chuta Lucifers, non pas pour avoir haï, mais pour avoir trop aimé. Rejeté d'Olympie qu’il avait servis avec loyauté, marqué du feu de Zeus, il était condamné à errer et à porter sur son dos la trace indélébile de son rêve brisé.
Consultant Divin de Zeus
Re: Histoire du clan - Les anciens temps
La marque du Chaos
Ce que ni Lucifers ni Zeus ne pouvaient prévoir à cet instant précis, c’était l’intervention insidieuse d’une force plus ancienne et plus mystérieuse que tous les dieux réunis : la divinité primordiale, Chaos. Alors que la foudre divine s’abattait sur le dos de Lucifers, brûlant sa chair et imprimant la marque de sa trahison, le Chaos s’insinua dans cette énergie dévastatrice. L’impact, qui semblait être un simple châtiment de Zeus, devint un catalyseur d’une transformation bien plus profonde et inattendue.
La cicatrice qui traversa l’échine de Lucifers n’était pas seulement le stigmate de sa rébellion. Elle était aussi l’empreinte du Chaos, un noir pur et insondable, comme s’il engloutissait la lumière autour de lui. La douleur initiale fut intense, lancinante, brûlante, un rappel constant de la trahison que Zeus jugeait impardonnable. Pourtant, sous cette souffrance se cachait un miracle inattendu : l’immortalité. Lucifers se retrouvait désormais hors du temps, sa chair et son esprit liés à une force primordiale qui dépassait tout ce que Zeus avait imaginé.
Mais l’immortalité n’était qu’un des effets de cette alliance involontaire entre la foudre et le Chaos. La marque conférait à Lucifers un pouvoir colossal, une énergie brute capable de remodeler la réalité. Chaque pulsation de la cicatrice résonnait comme un battement d’univers naissant, une promesse que le monde tel qu’il existait pouvait être réinventé. Le Chaos voyait en Lucifers non pas un simple rebelle, mais l’instigateur d’un ordre nouveau, libéré des contraintes des dieux, affranchi de leur contrôle sur les Hommes. Lucifers portait désormais en lui la graine d’un monde à venir, et chaque douleur de sa cicatrice rappelait à quel point ce rôle était à la fois immense et périlleux.
Alors qu’il se tenait là, haletant sous l’effet de la foudre et du Chaos, un autre phénomène inattendu se produisit dans les rangs des Anges. Ceux qu’il avait protégés, guidés, et parfois consolés durant des décennies, observaient la scène avec une adoration mêlée de crainte. Lucifers, malgré sa déchéance et sa condamnation à l'exil, demeurait leur phare. Et lorsque Zeus prononça sa sentence, beaucoup de ces Anges, incapables d’abandonner celui qu’ils avaient aimé et qu’ils respectaient tant, firent un choix audacieux et irréversible : ils le suivraient dans son exil. Leur loyauté n’était plus envers Zeus, mais envers celui qui avait incarné la justice et la compassion au milieu des conflits divins.
Ainsi, l’exil de Lucifers ne fut pas un isolement complet. Il marchait désormais sous le poids de sa cicatrice et de sa douleur, mais avec à ses côtés une armée d’Anges déchus dévoués. Ce moment scella le début d’un nouvel espoir : celui d’un monde qui serait façonné par la volonté de celui qui avait osé défier Zeus.
Là où certains voyaient la chute d'un représentant de Zeus, d’autres percevaient l’aube d’une ère où le destin ne serait plus dicté par les dieux, mais par la force de ceux qui avaient choisi de lutter pour un idéal plus juste.
Ce que ni Lucifers ni Zeus ne pouvaient prévoir à cet instant précis, c’était l’intervention insidieuse d’une force plus ancienne et plus mystérieuse que tous les dieux réunis : la divinité primordiale, Chaos. Alors que la foudre divine s’abattait sur le dos de Lucifers, brûlant sa chair et imprimant la marque de sa trahison, le Chaos s’insinua dans cette énergie dévastatrice. L’impact, qui semblait être un simple châtiment de Zeus, devint un catalyseur d’une transformation bien plus profonde et inattendue.
La cicatrice qui traversa l’échine de Lucifers n’était pas seulement le stigmate de sa rébellion. Elle était aussi l’empreinte du Chaos, un noir pur et insondable, comme s’il engloutissait la lumière autour de lui. La douleur initiale fut intense, lancinante, brûlante, un rappel constant de la trahison que Zeus jugeait impardonnable. Pourtant, sous cette souffrance se cachait un miracle inattendu : l’immortalité. Lucifers se retrouvait désormais hors du temps, sa chair et son esprit liés à une force primordiale qui dépassait tout ce que Zeus avait imaginé.
Mais l’immortalité n’était qu’un des effets de cette alliance involontaire entre la foudre et le Chaos. La marque conférait à Lucifers un pouvoir colossal, une énergie brute capable de remodeler la réalité. Chaque pulsation de la cicatrice résonnait comme un battement d’univers naissant, une promesse que le monde tel qu’il existait pouvait être réinventé. Le Chaos voyait en Lucifers non pas un simple rebelle, mais l’instigateur d’un ordre nouveau, libéré des contraintes des dieux, affranchi de leur contrôle sur les Hommes. Lucifers portait désormais en lui la graine d’un monde à venir, et chaque douleur de sa cicatrice rappelait à quel point ce rôle était à la fois immense et périlleux.
Alors qu’il se tenait là, haletant sous l’effet de la foudre et du Chaos, un autre phénomène inattendu se produisit dans les rangs des Anges. Ceux qu’il avait protégés, guidés, et parfois consolés durant des décennies, observaient la scène avec une adoration mêlée de crainte. Lucifers, malgré sa déchéance et sa condamnation à l'exil, demeurait leur phare. Et lorsque Zeus prononça sa sentence, beaucoup de ces Anges, incapables d’abandonner celui qu’ils avaient aimé et qu’ils respectaient tant, firent un choix audacieux et irréversible : ils le suivraient dans son exil. Leur loyauté n’était plus envers Zeus, mais envers celui qui avait incarné la justice et la compassion au milieu des conflits divins.
Ainsi, l’exil de Lucifers ne fut pas un isolement complet. Il marchait désormais sous le poids de sa cicatrice et de sa douleur, mais avec à ses côtés une armée d’Anges déchus dévoués. Ce moment scella le début d’un nouvel espoir : celui d’un monde qui serait façonné par la volonté de celui qui avait osé défier Zeus.
Là où certains voyaient la chute d'un représentant de Zeus, d’autres percevaient l’aube d’une ère où le destin ne serait plus dicté par les dieux, mais par la force de ceux qui avaient choisi de lutter pour un idéal plus juste.
Consultant Divin de Zeus
Re: Histoire du clan - Les anciens temps - Lucifers
La promesse d’un monde sans dieux
Depuis ce jour fatidique où sa cicatrice fut marquée par la foudre et le Chaos, Lucifers n’avait cessé de parcourir le monde. Ses pas le menaient à travers des terres dévastées par les guerres divines, des cités détruites par la fureur des dieux et leurs armées, et des royaumes où l’homme, impuissant, ployait sous le poids des conflits célestes. Chaque lieu qu’il traversait lui offrait un spectacle d’horreurs répétées : villages incendiés, populations brisées, guerriers tombant sans gloire, et les cris incessants des innocents résonnant comme un écho de la cruauté divine.
Mais Lucifers ne se contentait pas d’observer. Chaque bataille, chaque affrontement, était pour lui une leçon, un témoignage de la fragilité du monde face aux dieux et à leurs lois arbitraires. Au fil des décennies, il accumula un savoir immense et des pouvoirs hors du commun. Il découvrit et s’appropria des artefacts divins perdus ou oubliés, chacun lui conférant un fragment de force et de maîtrise sur les énergies cosmiques. Peu à peu, il forgea son autorité, non pas pour régner, mais pour préparer le monde à se libérer de l’emprise des dieux.
Cependant, à force d’être témoin de l’inhumanité, de la destruction et des sacrifices inutiles, son cœur s’assombrit. La tristesse et la colère s’entrelacèrent en lui, transformant sa compassion initiale en une force froide et implacable. Pourtant, au plus profond de son âme, une étincelle demeurait : l’amour des hommes, ces êtres fragiles mais capables de prodiges, de courage et de volonté. Il voyait en eux une lumière qui résistait même à l’obscurité la plus profonde, un potentiel infini que les dieux avaient systématiquement bridé. Et c’est là que naquit sa conclusion, dure mais lucide : pour que l’humanité survive, elle devait s’émanciper de l’influence divine.
La haine que Lucifers nourrissait pour les dieux grandit avec les années. Tous les immortels étaient désormais à ses yeux des obstacles à la liberté humaine, mais Zeus, en tant que roi et symbole de l’ordre divin, concentrait sur lui toute son aversion. Il ne s’agissait plus d’un simple ressentiment : c’était un engagement profond, une résolution inébranlable. Lucifers se jura de délivrer l’humanité de la tutelle des dieux, même si cela impliquait de détruire tous ceux qui croyaient en eux. Chaque guerrier divin qui refuserait sa cause serait considéré comme un adversaire, et chaque trace de culte, chaque sanctuaire et chaque rite qui perpétuait leur domination serait voué à disparaître.
Ainsi, son voyage devint une mission à la fois personnelle et universelle : offrir aux hommes la paix qu’ils méritaient, non pas par la protection des dieux, mais par leur émancipation totale. Chaque pas qu’il faisait, chaque pouvoir qu’il acquérait et chaque artefact qu’il ramenait à sa volonté le rapprochait de ce but ultime : un monde où l’homme ne serait plus la marionnette des immortels, mais le maître de son propre destin. Et dans cette quête, sa haine se teintait d’une détermination implacable, car il savait que l’amour qu'il avait pour les hommes pouvait survivre en lui. Même au sein du plus sombre des cœurs.
Depuis ce jour fatidique où sa cicatrice fut marquée par la foudre et le Chaos, Lucifers n’avait cessé de parcourir le monde. Ses pas le menaient à travers des terres dévastées par les guerres divines, des cités détruites par la fureur des dieux et leurs armées, et des royaumes où l’homme, impuissant, ployait sous le poids des conflits célestes. Chaque lieu qu’il traversait lui offrait un spectacle d’horreurs répétées : villages incendiés, populations brisées, guerriers tombant sans gloire, et les cris incessants des innocents résonnant comme un écho de la cruauté divine.
Mais Lucifers ne se contentait pas d’observer. Chaque bataille, chaque affrontement, était pour lui une leçon, un témoignage de la fragilité du monde face aux dieux et à leurs lois arbitraires. Au fil des décennies, il accumula un savoir immense et des pouvoirs hors du commun. Il découvrit et s’appropria des artefacts divins perdus ou oubliés, chacun lui conférant un fragment de force et de maîtrise sur les énergies cosmiques. Peu à peu, il forgea son autorité, non pas pour régner, mais pour préparer le monde à se libérer de l’emprise des dieux.
Cependant, à force d’être témoin de l’inhumanité, de la destruction et des sacrifices inutiles, son cœur s’assombrit. La tristesse et la colère s’entrelacèrent en lui, transformant sa compassion initiale en une force froide et implacable. Pourtant, au plus profond de son âme, une étincelle demeurait : l’amour des hommes, ces êtres fragiles mais capables de prodiges, de courage et de volonté. Il voyait en eux une lumière qui résistait même à l’obscurité la plus profonde, un potentiel infini que les dieux avaient systématiquement bridé. Et c’est là que naquit sa conclusion, dure mais lucide : pour que l’humanité survive, elle devait s’émanciper de l’influence divine.
La haine que Lucifers nourrissait pour les dieux grandit avec les années. Tous les immortels étaient désormais à ses yeux des obstacles à la liberté humaine, mais Zeus, en tant que roi et symbole de l’ordre divin, concentrait sur lui toute son aversion. Il ne s’agissait plus d’un simple ressentiment : c’était un engagement profond, une résolution inébranlable. Lucifers se jura de délivrer l’humanité de la tutelle des dieux, même si cela impliquait de détruire tous ceux qui croyaient en eux. Chaque guerrier divin qui refuserait sa cause serait considéré comme un adversaire, et chaque trace de culte, chaque sanctuaire et chaque rite qui perpétuait leur domination serait voué à disparaître.
Ainsi, son voyage devint une mission à la fois personnelle et universelle : offrir aux hommes la paix qu’ils méritaient, non pas par la protection des dieux, mais par leur émancipation totale. Chaque pas qu’il faisait, chaque pouvoir qu’il acquérait et chaque artefact qu’il ramenait à sa volonté le rapprochait de ce but ultime : un monde où l’homme ne serait plus la marionnette des immortels, mais le maître de son propre destin. Et dans cette quête, sa haine se teintait d’une détermination implacable, car il savait que l’amour qu'il avait pour les hommes pouvait survivre en lui. Même au sein du plus sombre des cœurs.
Consultant Divin de Zeus
Re: Histoire du clan - Les anciens temps - Lucifers
Le Sceptre de l’Olympe
A peine quelques années après que le tonnerre de la foudre divine eut retenti sur le dos de Lucifers, marquant à jamais sa chair et son destin, que l’ancien Oracle commença à planifier sa vengeance et son projet. Il était consumé par la douleur et par les visions d’un monde libéré de l’emprise des dieux. Mais de cette souffrance naquit une création : le Sceptre de l’Olympe. Forgé à partir des vestiges d’un fragment de foudre céleste qu’il avait absorbée lors de sa déchéance et de l’empreinte de la Marque du Chaos, l’arme devint à la fois un instrument et un symbole. Elle canalisait une puissance incommensurable, capable de rivaliser avec les armes sacrées des dieux eux-mêmes et permettant à Lucifers de créer des portails lui permettant de se déplacer instantanément d’un portail à l’autre.
Zeus, informé de l’existence de ce sceptre, perçut aussitôt la menace. Si Lucifers parvenait à maîtriser son pouvoir, aucun dieu ne serait plus à l’abri. Alors, il se tourna vers l’un de ses plus loyaux et brillants guerriers : L’Archange Zachariel, Guerrier sans faille, stratège inspiré, Zachariel était réputé pour sa force et sa droiture, mais aussi pour sa dévotion absolue à Olympie.
La mission que Zeus lui confia était claire : retrouver Lucifers, arracher le sceptre de ses mains, et le ramener ou, à défaut, le détruire. Mais derrière cette mission se cachait une tâche autrement plus lourde : mettre fin à l’existence de l’Oracle déchu.
Zachariel suivit les traces de Lucifers à travers les vallées et les plaines, et finit par l’apercevoir, perché au plus haut sommet du Mont Olympe, là où l’air se mêlait aux nuages et où nul mortel ne pouvait survivre plus de quelques jours. Se sachant traqué, Lucifers l’attendait. Le sceptre brillait à ses côtés comme une torche de nuit éternelle.
Les deux guerriers se regardèrent en silence. Zachariel, fidèle à Zeus, voyait en lui un traître dont la chute devait être consommée. Lucifers, lui, voyait en Zachariel l’incarnation même de ce qu’il avait décidé de combattre : l’aveugle obéissance.
Puis, sans un mot, ils se jetèrent l’un sur l’autre.
Le choc de leurs cosmos fit trembler la montagne. Les cieux s’embrasèrent, les mers en contrebas se soulevèrent comme des bêtes en colère. Lucifers maniait son sceptre avec une maîtrise instinctive, mêlant la force brute de la foudre et les ténèbres corrosives du Chaos. Zachariel, quant à lui, brandissait son épée de lumière, forgée par Héphaïstos, capable de trancher même les ombres les plus épaisses.
Le combat dura mille jours et mille nuits. Mille jours de coups titanesques qui fendaient les montagnes. Mille nuits de cosmos incandescent illuminant les cieux. À chaque échange, la volonté de Lucifers de briser les chaînes du destin affrontait la foi inébranlable de Zachariel en l’ordre divin. Aucun ne cédait.
Mais si les forces étaient égales, le temps jouait contre Lucifers. Éreinté par les souffrances de sa marque, par l’usure de sa chair malgré son immortalité nouvellement acquise, il finit par vaciller. Dans un ultime éclat, il fut projeté dans le vide, son sceptre serré contre lui, disparaissant dans l’abîme.
Zachariel se lança aussitôt à sa poursuite. Il fouilla les vallées, les gouffres, les forêts d’ombre, mais ne trouva rien. Ni le corps de Lucifers, ni le sceptre. Comme si la terre elle-même les avait engloutis.
Il revint à Zeus, les mains vides. Le roi des dieux l’accueillit dans le silence, puis prononça une sentence irrévocable :
- Tu ne pourras regagner Olympie qu’au jour où tu retrouveras le sceptre et où tu vaincras Lucifers.
Ces mots, lourds comme une malédiction, résonnèrent dans le cœur de l’Archange. Zachariel, jusque-là auréolé de gloire, devint un errant. Non pas banni, mais chargé d’un fardeau éternel : celui de chercher, sans fin, le sceptre disparu et l’ennemi qu’il n’avait pas su achever.
On raconte que Zachariel a arpenté les routes de Grèce et au-delà, marchant dans les pas invisibles de Lucifers. Partout où il allait, il demandait, il enquêtait, il scrutait les cieux et la terre, traquant le moindre indice.
Il ne revint jamais à Olympie. Nul ne sait ce qu’il advint de lui. Peut-être qu’après une vie de traque, son corps fatigué avait eu eu raison de lui. Ou peut-être qu’il parvint à retrouver Lucifers mais que cette fois-ci le combat tourna à l’avantage de l’Oracle déchu.
A peine quelques années après que le tonnerre de la foudre divine eut retenti sur le dos de Lucifers, marquant à jamais sa chair et son destin, que l’ancien Oracle commença à planifier sa vengeance et son projet. Il était consumé par la douleur et par les visions d’un monde libéré de l’emprise des dieux. Mais de cette souffrance naquit une création : le Sceptre de l’Olympe. Forgé à partir des vestiges d’un fragment de foudre céleste qu’il avait absorbée lors de sa déchéance et de l’empreinte de la Marque du Chaos, l’arme devint à la fois un instrument et un symbole. Elle canalisait une puissance incommensurable, capable de rivaliser avec les armes sacrées des dieux eux-mêmes et permettant à Lucifers de créer des portails lui permettant de se déplacer instantanément d’un portail à l’autre.
Zeus, informé de l’existence de ce sceptre, perçut aussitôt la menace. Si Lucifers parvenait à maîtriser son pouvoir, aucun dieu ne serait plus à l’abri. Alors, il se tourna vers l’un de ses plus loyaux et brillants guerriers : L’Archange Zachariel, Guerrier sans faille, stratège inspiré, Zachariel était réputé pour sa force et sa droiture, mais aussi pour sa dévotion absolue à Olympie.
La mission que Zeus lui confia était claire : retrouver Lucifers, arracher le sceptre de ses mains, et le ramener ou, à défaut, le détruire. Mais derrière cette mission se cachait une tâche autrement plus lourde : mettre fin à l’existence de l’Oracle déchu.
Zachariel suivit les traces de Lucifers à travers les vallées et les plaines, et finit par l’apercevoir, perché au plus haut sommet du Mont Olympe, là où l’air se mêlait aux nuages et où nul mortel ne pouvait survivre plus de quelques jours. Se sachant traqué, Lucifers l’attendait. Le sceptre brillait à ses côtés comme une torche de nuit éternelle.
Les deux guerriers se regardèrent en silence. Zachariel, fidèle à Zeus, voyait en lui un traître dont la chute devait être consommée. Lucifers, lui, voyait en Zachariel l’incarnation même de ce qu’il avait décidé de combattre : l’aveugle obéissance.
Puis, sans un mot, ils se jetèrent l’un sur l’autre.
Le choc de leurs cosmos fit trembler la montagne. Les cieux s’embrasèrent, les mers en contrebas se soulevèrent comme des bêtes en colère. Lucifers maniait son sceptre avec une maîtrise instinctive, mêlant la force brute de la foudre et les ténèbres corrosives du Chaos. Zachariel, quant à lui, brandissait son épée de lumière, forgée par Héphaïstos, capable de trancher même les ombres les plus épaisses.
Le combat dura mille jours et mille nuits. Mille jours de coups titanesques qui fendaient les montagnes. Mille nuits de cosmos incandescent illuminant les cieux. À chaque échange, la volonté de Lucifers de briser les chaînes du destin affrontait la foi inébranlable de Zachariel en l’ordre divin. Aucun ne cédait.
Mais si les forces étaient égales, le temps jouait contre Lucifers. Éreinté par les souffrances de sa marque, par l’usure de sa chair malgré son immortalité nouvellement acquise, il finit par vaciller. Dans un ultime éclat, il fut projeté dans le vide, son sceptre serré contre lui, disparaissant dans l’abîme.
Zachariel se lança aussitôt à sa poursuite. Il fouilla les vallées, les gouffres, les forêts d’ombre, mais ne trouva rien. Ni le corps de Lucifers, ni le sceptre. Comme si la terre elle-même les avait engloutis.
Il revint à Zeus, les mains vides. Le roi des dieux l’accueillit dans le silence, puis prononça une sentence irrévocable :
- Tu ne pourras regagner Olympie qu’au jour où tu retrouveras le sceptre et où tu vaincras Lucifers.
Ces mots, lourds comme une malédiction, résonnèrent dans le cœur de l’Archange. Zachariel, jusque-là auréolé de gloire, devint un errant. Non pas banni, mais chargé d’un fardeau éternel : celui de chercher, sans fin, le sceptre disparu et l’ennemi qu’il n’avait pas su achever.
On raconte que Zachariel a arpenté les routes de Grèce et au-delà, marchant dans les pas invisibles de Lucifers. Partout où il allait, il demandait, il enquêtait, il scrutait les cieux et la terre, traquant le moindre indice.
Il ne revint jamais à Olympie. Nul ne sait ce qu’il advint de lui. Peut-être qu’après une vie de traque, son corps fatigué avait eu eu raison de lui. Ou peut-être qu’il parvint à retrouver Lucifers mais que cette fois-ci le combat tourna à l’avantage de l’Oracle déchu.
Consultant Divin de Zeus
Re: Histoire du clan - Les anciens temps - Lucifers
Le partage de la marque
Dans sa quête de destruction et de rébellion contre l’ordre divin, Lucifers s’était petit à petit entouré d’une armée redoutable, forgée dans la douleur et la loyauté.
Au fil des siècles, il avait vu tomber des centaines, voire des milliers de guerriers sous ses ordres. Certains succombaient au combat et d’autres sous le poids du temps. Mais la longévité quasi infinie de Lucifers et sa capacité à attirer ceux qui partageaient sa vision de la liberté lui permettaient toujours de reformer ses rangs. Aucune défaite, aucune perte, ne pouvait affaiblir durablement la cohésion de son armée.
Le choix de ses soldats n’était jamais anodin. Lucifers recherchait ceux qui, comme lui jadis, étaient assaillis par le doute, par la frustration ou par l’injustice du monde. Des hommes et des femmes esseulés, brisés par l’existence, mais dont l’âme portait encore une étincelle de volonté et de courage. Qu’ils fussent esclaves, citoyens opprimés ou mercenaires égarés, peu importait : Lucifers voyait en eux un potentiel à éveiller, un instrument de sa croisade contre les dieux. Parfois, sa persuasion, son aura et sa sagesse lui permettaient même de rallier des guerriers divins à sa cause, avec une prédilection particulière pour les Anges, dont il savait qu’ils comprendraient le poids de la loyauté et la valeur de la rébellion. Il lui arrivait également de recueillir des enfants orphelins, malléables et impressionnables, qu’il élevait selon sa propre vision de la liberté et de la puissance.
Malgré le bannissement total décrété par Zeus, qui s’efforçait d’effacer son nom et son existence des mémoires humaines et divines, Lucifers devint célèbre par-delà les frontières. Les légendes de l’Oracle déchu immortel capable de défier les dieux eux-mêmes, circulaient parmi les hommes et même parmi certains guerriers divins. Sa puissance et sa détermination inspiraient autant la crainte que l’admiration.
Pour soutenir ses ambitions et progresser dans sa quête de pouvoir et de connaissance, Lucifers inventa un moyen de partager le fardeau qui pesait sur lui. Il transmit une partie de sa marque à ses serviteurs les plus loyaux, généralement ses guerriers les plus puissants et dévoués. Cette cicatrice, noire et insondable comme celle qui barrait son dos, devint ainsi un symbole de lien indéfectible entre l’Oracle déchu et ses plus fidèles sujets.
La portée de cette transmission était bien plus qu’un simple héritage symbolique. Elle décuplait la puissance de Lucifers, renforçait celle de ses guerriers et leur conférait une protection contre le temps, rendant leur vieillissement presque inexistant et leur endurance quasi surnaturelle. La marque inscrivait en eux la force et la sagesse de l’Oracle noir, tout en rappelant chaque instant le prix et la gravité de leur engagement. Portée par ces êtres d’exception, l’armée de Lucifers devint non seulement un instrument de vengeance et de libération, mais aussi le foyer d’une puissance capable de défier l’Olympe lui-même.
Ainsi, chaque guerrier marqué n’était plus un simple soldat : il était un fragment de Lucifers, lié à sa volonté et à sa vision d’un monde affranchi des dieux, prêt à porter le combat contre tous ceux qui continueraient à imposer leur domination sur l’humanité.
Dans sa quête de destruction et de rébellion contre l’ordre divin, Lucifers s’était petit à petit entouré d’une armée redoutable, forgée dans la douleur et la loyauté.
Au fil des siècles, il avait vu tomber des centaines, voire des milliers de guerriers sous ses ordres. Certains succombaient au combat et d’autres sous le poids du temps. Mais la longévité quasi infinie de Lucifers et sa capacité à attirer ceux qui partageaient sa vision de la liberté lui permettaient toujours de reformer ses rangs. Aucune défaite, aucune perte, ne pouvait affaiblir durablement la cohésion de son armée.
Le choix de ses soldats n’était jamais anodin. Lucifers recherchait ceux qui, comme lui jadis, étaient assaillis par le doute, par la frustration ou par l’injustice du monde. Des hommes et des femmes esseulés, brisés par l’existence, mais dont l’âme portait encore une étincelle de volonté et de courage. Qu’ils fussent esclaves, citoyens opprimés ou mercenaires égarés, peu importait : Lucifers voyait en eux un potentiel à éveiller, un instrument de sa croisade contre les dieux. Parfois, sa persuasion, son aura et sa sagesse lui permettaient même de rallier des guerriers divins à sa cause, avec une prédilection particulière pour les Anges, dont il savait qu’ils comprendraient le poids de la loyauté et la valeur de la rébellion. Il lui arrivait également de recueillir des enfants orphelins, malléables et impressionnables, qu’il élevait selon sa propre vision de la liberté et de la puissance.
Malgré le bannissement total décrété par Zeus, qui s’efforçait d’effacer son nom et son existence des mémoires humaines et divines, Lucifers devint célèbre par-delà les frontières. Les légendes de l’Oracle déchu immortel capable de défier les dieux eux-mêmes, circulaient parmi les hommes et même parmi certains guerriers divins. Sa puissance et sa détermination inspiraient autant la crainte que l’admiration.
Pour soutenir ses ambitions et progresser dans sa quête de pouvoir et de connaissance, Lucifers inventa un moyen de partager le fardeau qui pesait sur lui. Il transmit une partie de sa marque à ses serviteurs les plus loyaux, généralement ses guerriers les plus puissants et dévoués. Cette cicatrice, noire et insondable comme celle qui barrait son dos, devint ainsi un symbole de lien indéfectible entre l’Oracle déchu et ses plus fidèles sujets.
La portée de cette transmission était bien plus qu’un simple héritage symbolique. Elle décuplait la puissance de Lucifers, renforçait celle de ses guerriers et leur conférait une protection contre le temps, rendant leur vieillissement presque inexistant et leur endurance quasi surnaturelle. La marque inscrivait en eux la force et la sagesse de l’Oracle noir, tout en rappelant chaque instant le prix et la gravité de leur engagement. Portée par ces êtres d’exception, l’armée de Lucifers devint non seulement un instrument de vengeance et de libération, mais aussi le foyer d’une puissance capable de défier l’Olympe lui-même.
Ainsi, chaque guerrier marqué n’était plus un simple soldat : il était un fragment de Lucifers, lié à sa volonté et à sa vision d’un monde affranchi des dieux, prêt à porter le combat contre tous ceux qui continueraient à imposer leur domination sur l’humanité.
Consultant Divin de Zeus