Introduction et résumé global
En cours de rédaction
Histoire du clan - La précédente génération
Modérateurs : Maîtres de jeu, Oracles de Zeus
Histoire du clan - La précédente génération
Consultant Divin de Zeus
Re: Histoire du clan - La précédente génération
Un nouveau Général
Il y a plusieurs décennies,
Cette dernière décennie avait été relativement calme pour les troupes de Zeus. Acarius, l’Oracle suprême de Zeus, avait pu ainsi mener à bien son entreprise. Il avait réussi à mettre sur pied une armée solide avec plusieurs individualités très prometteuses. Olympie était désormais capable de faire front face à toutes menaces. Car si la période passée avait été assez paisible, les prédictions futures en étaient toutes autres. Les Anges allaient connaître dans un futur plus ou moins proches de nombreuses guerres et ils allaient devoir s’employer pour repousser de terribles menaces.
Toutefois, loin d’être soucieux, Acarius affichait un visage enjoué qui confirmait la sérénité qui l’habitait. Devant le Temple, toute l’armée de Zeus s’était réunie. Acarius prit quelques longues secondes afin de contempler les fruits de son travail. Bien sûr, il n’avait pas été seul pour réaliser cette tâche. Les deux autres Oracles avaient été d’une précieuse aide. Astryel avait notamment découvert de nouveaux talents qui avaient intégré les rangs des troupes du Dieu des Dieux et la ravissante Amilys, de par ses paroles sages, avait dispensé aux guerriers une philosophie de vie et de combat qui feraient d’eux, à n’en pas douter, de grands guerriers. Des Anges légendaires avaient également contribué à la construction de la nouvelle armée de Zeus. Périclès, un des plus fins stratèges de la cité, avait apporté ses connaissances tactiques et Philédias, ancien Général des armées, avait mis son expérience au service de la formation des nouvelles recrues.
Acarius allait enfin dévoiler la raison de cette réunion. Depuis que Philédias avait abandonné les champs de bataille et quitté son poste de Général personne ne l’avait remplacé. La période étant assez calme, l’urgence ne se faisait pas sentir. Et si un imprévu était survenu Philédias ou même Périclès aurait pu revêtir une ultime fois la tenue de combat pour diriger les actions militaires. Ces deux Anges étaient entrés dans la légende. Les troupes de Zeus avaient remporté d’innombrables victoires grâce à leurs sens tactiques et leurs bravoures au combat. Mais les années pesant sur leurs épaules, ils avaient chacun décidé de se retirer des champs de bataille afin d’avoir plus de temps pour leurs familles. Ne pouvant totalement délaisser leur passion du combat, ils avaient été nommés chacun à un poste important dans le domaine militaire. Périclès avait été nommé Stratège d’Olympie et Philédias avait quant à lui hérité du titre de Grand Maître d’Olympie afin de s’occuper notamment de la formation des futurs Anges.
Acarius s’avança et prit la parole :
- Mes chers Anges. Aujourd’hui est un jour important pour Olympie et pour notre armée. Depuis plus de 10 ans, nous nous préparons et nous nous aguerrissons en vue d’affronter de terribles menaces qui selon les prédictions ne sauraient tarder. Il est temps de nommer un successeur à Philédias pour diriger l’armée de Zeus. Celui qui sera votre nouveau Général est... Icare !!!
Une clameur parcourra la foule. Bien qu’encore très jeune, Icare possédait déjà une connaissance des combats impressionnante. Certains l’appelait même Icare « l’invincible » car il n’avait apparemment jamais connu la défaite. Mais au-delà de ça, il avait des valeurs très respectueuses. Il combattait au nom de l’Amour et de la justice. Il fallait cependant qu’il développe un peu plus son esprit tactique. Mais nul doute que Périclès saurait en faire son affaire. Icare mit un genou à Terre, tête baissée, devant les Oracles. Acarius posa sa main sur la tête d’Icare.
L’Oracle leva les yeux. Au loin, il aperçut un jeune homme qui observait la scène… un jeune homme qu’il connaissait bien… Les anges crièrent leur joie en l’honneur de leur nouveau Général. Acarius suivait toujours du regard le jeune homme au fond. Ce dernier se retourna puis prit la direction de la sortie d’Olympie. Au vu du sac qu’il portait en bandoulière, il semblait certain qu’il ne reviendrait pas dans la cité avant plusieurs jours… si ce n'est plusieurs mois... voire plus jamais... Non !! Acarius savait qu'un jour il reviendrait car il ne pouvait en être autrement. Son destin était de devenir un être de la plus haute importance. Il s’agissait du fils de Périclès… Arochel.
***
A Sparte, pendant la même période,
Ménélas était le petit-fils du héros grec du même nom, et de la belle Hélène, qui régnaient sur Sparte à l'époque de la guerre de Troie, et qui furent autorisés par Zeus à vivre sur l'Olympe.
Ménélas ne connut jamais ses grands-parents, mais grâce aux récits fantastiques que lui racontait sa mère Hermione, ou son père Néoptolème, il eut dès son enfance une admiration profonde pour son Grand Père, et son rêve était d'avoir le droit, comme lui, d'aller vivre sur l'Olympe avec les Dieux, après avoir accompli de grandes choses.
Le jeune Ménélas était tout sauf un enfant timide. Curieux de tout, volontaire et courageux, il aimait jouer à l'épée avec son percepteur, ou avec son père lorsque celui-ci était présent. Mais cela était rare car il guerroyait beaucoup.
Malheureusement, peu après avoir fêté ses 6 ans. Son père, Néoptolème, avait la mine déconfite. Sparte, qui était dévouée à Zeus, était menacé de soumission par une gigantesque armée, alliance de plusieurs cités réunies sous l'égide de Poséidon.
Il y a plusieurs décennies,
Cette dernière décennie avait été relativement calme pour les troupes de Zeus. Acarius, l’Oracle suprême de Zeus, avait pu ainsi mener à bien son entreprise. Il avait réussi à mettre sur pied une armée solide avec plusieurs individualités très prometteuses. Olympie était désormais capable de faire front face à toutes menaces. Car si la période passée avait été assez paisible, les prédictions futures en étaient toutes autres. Les Anges allaient connaître dans un futur plus ou moins proches de nombreuses guerres et ils allaient devoir s’employer pour repousser de terribles menaces.
Toutefois, loin d’être soucieux, Acarius affichait un visage enjoué qui confirmait la sérénité qui l’habitait. Devant le Temple, toute l’armée de Zeus s’était réunie. Acarius prit quelques longues secondes afin de contempler les fruits de son travail. Bien sûr, il n’avait pas été seul pour réaliser cette tâche. Les deux autres Oracles avaient été d’une précieuse aide. Astryel avait notamment découvert de nouveaux talents qui avaient intégré les rangs des troupes du Dieu des Dieux et la ravissante Amilys, de par ses paroles sages, avait dispensé aux guerriers une philosophie de vie et de combat qui feraient d’eux, à n’en pas douter, de grands guerriers. Des Anges légendaires avaient également contribué à la construction de la nouvelle armée de Zeus. Périclès, un des plus fins stratèges de la cité, avait apporté ses connaissances tactiques et Philédias, ancien Général des armées, avait mis son expérience au service de la formation des nouvelles recrues.
Acarius allait enfin dévoiler la raison de cette réunion. Depuis que Philédias avait abandonné les champs de bataille et quitté son poste de Général personne ne l’avait remplacé. La période étant assez calme, l’urgence ne se faisait pas sentir. Et si un imprévu était survenu Philédias ou même Périclès aurait pu revêtir une ultime fois la tenue de combat pour diriger les actions militaires. Ces deux Anges étaient entrés dans la légende. Les troupes de Zeus avaient remporté d’innombrables victoires grâce à leurs sens tactiques et leurs bravoures au combat. Mais les années pesant sur leurs épaules, ils avaient chacun décidé de se retirer des champs de bataille afin d’avoir plus de temps pour leurs familles. Ne pouvant totalement délaisser leur passion du combat, ils avaient été nommés chacun à un poste important dans le domaine militaire. Périclès avait été nommé Stratège d’Olympie et Philédias avait quant à lui hérité du titre de Grand Maître d’Olympie afin de s’occuper notamment de la formation des futurs Anges.
Acarius s’avança et prit la parole :
- Mes chers Anges. Aujourd’hui est un jour important pour Olympie et pour notre armée. Depuis plus de 10 ans, nous nous préparons et nous nous aguerrissons en vue d’affronter de terribles menaces qui selon les prédictions ne sauraient tarder. Il est temps de nommer un successeur à Philédias pour diriger l’armée de Zeus. Celui qui sera votre nouveau Général est... Icare !!!
Une clameur parcourra la foule. Bien qu’encore très jeune, Icare possédait déjà une connaissance des combats impressionnante. Certains l’appelait même Icare « l’invincible » car il n’avait apparemment jamais connu la défaite. Mais au-delà de ça, il avait des valeurs très respectueuses. Il combattait au nom de l’Amour et de la justice. Il fallait cependant qu’il développe un peu plus son esprit tactique. Mais nul doute que Périclès saurait en faire son affaire. Icare mit un genou à Terre, tête baissée, devant les Oracles. Acarius posa sa main sur la tête d’Icare.
L’Oracle leva les yeux. Au loin, il aperçut un jeune homme qui observait la scène… un jeune homme qu’il connaissait bien… Les anges crièrent leur joie en l’honneur de leur nouveau Général. Acarius suivait toujours du regard le jeune homme au fond. Ce dernier se retourna puis prit la direction de la sortie d’Olympie. Au vu du sac qu’il portait en bandoulière, il semblait certain qu’il ne reviendrait pas dans la cité avant plusieurs jours… si ce n'est plusieurs mois... voire plus jamais... Non !! Acarius savait qu'un jour il reviendrait car il ne pouvait en être autrement. Son destin était de devenir un être de la plus haute importance. Il s’agissait du fils de Périclès… Arochel.
***
A Sparte, pendant la même période,
Ménélas était le petit-fils du héros grec du même nom, et de la belle Hélène, qui régnaient sur Sparte à l'époque de la guerre de Troie, et qui furent autorisés par Zeus à vivre sur l'Olympe.
Ménélas ne connut jamais ses grands-parents, mais grâce aux récits fantastiques que lui racontait sa mère Hermione, ou son père Néoptolème, il eut dès son enfance une admiration profonde pour son Grand Père, et son rêve était d'avoir le droit, comme lui, d'aller vivre sur l'Olympe avec les Dieux, après avoir accompli de grandes choses.
Le jeune Ménélas était tout sauf un enfant timide. Curieux de tout, volontaire et courageux, il aimait jouer à l'épée avec son percepteur, ou avec son père lorsque celui-ci était présent. Mais cela était rare car il guerroyait beaucoup.
Malheureusement, peu après avoir fêté ses 6 ans. Son père, Néoptolème, avait la mine déconfite. Sparte, qui était dévouée à Zeus, était menacé de soumission par une gigantesque armée, alliance de plusieurs cités réunies sous l'égide de Poséidon.
Consultant Divin de Zeus
Re: Histoire du clan - La précédente génération
La fin de la Paix
Le nouveau Général des armées de Zeus, Icare, se baladait paisiblement dans les rues agitées d’Olympie. Aujourd’hui, était le jour du marché, et les plus grands marchands de toutes la Grèce se pressaient pour pouvoir y proposer leurs produits de grandes qualités. Icare aimait cette ambiance. Au cours de sa promenade, il s’arrêtait presque à tous les stands pour y admirer l’étalage ou encore pour humer le délicieux parfum des fruits et légumes frais. Il reconnut Midas dont la réputation de son huile d’olive n’était plus à faire. Il s’empressa d’en acheter une bouteille. Puis il sourit en écoutant les discussions animées entre Otik, un ancien aventurier qui aujourd’hui vendaient de succulente patates sur le marché, et Médas un riche Herboriste renommé qui avait indéniablement un don dans les négociations. Un peu plus loin un marchand pestait. Il avait été victime d’un vol à l’étalage. Au vu de la description qu’il faisait du coupable, il n’y avait aucun doute sur son identité. Il s’agissait du petit Arates qui multipliait les vols en tout genre. Enfin, le Général, termina sa visite en achetant deux ou trois potions, aux vertus curatives, à Yoros qui avait fait le voyage depuis Epidaure pour proposer ses mystérieuses mixtures.
Chargé de toutes ses emplettes, Icare regagnait sa demeure en sifflotant, quand il vit déboulé dans les rues d’Olympie un homme qui courrait à toute allure en direction du temple. C’était un messager et au vu de son air catastrophé, il ne semblait pas amener de bonnes nouvelles. Icare hâta le pas pour aller déposer ses courses chez lui. Puis il prit à son tour la direction du Temple afin d’en savoir un peu plus. Une bourse à la main le messager sortait de façon plus calme du Temple. Il avait mené à bien sa mission et le Oracles l’avaient semblait-il bien récompensé. Sans perdre une seconde de plus, le Général déboula dans la salle d’audience des Oracles. Ils étaient tous trois présents en compagnie de Philédias et Périclès.
L’Oracle Astryel prit la parole :
- Icare… tu ne pouvais pas mieux tomber. Tu n’es pas sans savoir que la puissante cité de Sparte est sous notre contrôle depuis de nombreuses années et que le roi Néoptolème est totalement dévoués à notre Dieu. Et bien…nous venons d’apprendre une nouvelle très préoccupante. Il semblerait que les troupes Marinas, menées par le redoutable Erikles, aient lancées une offensive de grande ampleur sur Sparte.
La magnifique Oracle Amilys poursuivit :
- L’armée de Sparte est une des plus redoutables de toute la Grèce. Il y a de grandes chances qu’ils parviennent à repousser les Marinas… mais d’après nos informations, les représentants de Poséidon sont vraiment très nombreux et leur Général Erikles est réputé pour être un expert en matière de stratégie militaire.
Enfin Acarius termina :
- Il nous faut donc statuer. Devons-nous préparer notre armée pour aller prêter mains fortes à Sparte et Néoptolème et prendre ainsi les Marinas à revers ? Ou gardons-nous nos forces à Olympie en espérant que la légende de la bravoure des Spartiates s’avère une fois de plus exacte ?
Icare restait silencieux. Il était à peine nommé Général que déjà une première grande décision s’imposait à lui. C’est Périclès, le talentueux stratège d’Olympie, qui prit la parole. Il avait déjà eu à faire plusieurs fois à Erikles.
- Je pense qu’il est dangereux de rester les bras croisés. Je connais très bien Erikles et je sais de quoi il est capable. Avec une dizaine d’hommes, il est capable de mettre en déroute une armée de 100 adversaires. Alors si en plus il dispose de plus d’homme que l’adversaire comme il semble être le cas aujourd’hui…
Philédias renchérit la position de son ami.
- Lorsque j’étais Général, je n’ai connu qu’une seule défaite. Et elle est signée de notre ami Erikles. Il avait réussi à prévoir nos moindres mouvements de troupes. Si nous voulons garder Sparte, nous devons envoyer notre armée en renfort.
Acarius se tourna de nouveau vers Icare.
- Icare en tant que Général c’est à toi d’en prendre la décision. Quelque soit ton choix, nous le respecterons. Ton choix sera celui de Zeus…
Enfin Icare sortait de son mutisme.
- Préparons les Anges. Nous allons y aller.
L’alerte générale dans Olympie fut donnée. Il y avait bien longtemps que cela n’était plus arrivé. Rapidement l’armée fut constituée et s’apprêtait à partir en direction de Sparte. Mais soudain un cri transperça tout Olympie.
- TROUPES MARINAS A L’HORIZON !!! TROUPES MARINAS A L’HORIZON !!!
Icare, Philédias et Périclès avaient à peu près la même mine déconfite. Ce bougre d’Erikles avait anticipé la possibilité qu’Olympie envoie son Armée soutenir Sparte. Pour cela, il avait constitué une deuxième armée qui avait pour charge d’occuper les Anges d’Olympie. Ainsi ce n’est pas vers Sparte que l’armée dirigée par Icare allait se rendre pour y combattre les Marinas… mais c’est à Olympie même qu’ils allaient devoir s’employer.
Icare allait mener sa première bataille.
- Guerriers de Sparte… vous allez devoir vous passer de nous. Que Zeus vous protège…
Le nouveau Général des armées de Zeus, Icare, se baladait paisiblement dans les rues agitées d’Olympie. Aujourd’hui, était le jour du marché, et les plus grands marchands de toutes la Grèce se pressaient pour pouvoir y proposer leurs produits de grandes qualités. Icare aimait cette ambiance. Au cours de sa promenade, il s’arrêtait presque à tous les stands pour y admirer l’étalage ou encore pour humer le délicieux parfum des fruits et légumes frais. Il reconnut Midas dont la réputation de son huile d’olive n’était plus à faire. Il s’empressa d’en acheter une bouteille. Puis il sourit en écoutant les discussions animées entre Otik, un ancien aventurier qui aujourd’hui vendaient de succulente patates sur le marché, et Médas un riche Herboriste renommé qui avait indéniablement un don dans les négociations. Un peu plus loin un marchand pestait. Il avait été victime d’un vol à l’étalage. Au vu de la description qu’il faisait du coupable, il n’y avait aucun doute sur son identité. Il s’agissait du petit Arates qui multipliait les vols en tout genre. Enfin, le Général, termina sa visite en achetant deux ou trois potions, aux vertus curatives, à Yoros qui avait fait le voyage depuis Epidaure pour proposer ses mystérieuses mixtures.
Chargé de toutes ses emplettes, Icare regagnait sa demeure en sifflotant, quand il vit déboulé dans les rues d’Olympie un homme qui courrait à toute allure en direction du temple. C’était un messager et au vu de son air catastrophé, il ne semblait pas amener de bonnes nouvelles. Icare hâta le pas pour aller déposer ses courses chez lui. Puis il prit à son tour la direction du Temple afin d’en savoir un peu plus. Une bourse à la main le messager sortait de façon plus calme du Temple. Il avait mené à bien sa mission et le Oracles l’avaient semblait-il bien récompensé. Sans perdre une seconde de plus, le Général déboula dans la salle d’audience des Oracles. Ils étaient tous trois présents en compagnie de Philédias et Périclès.
L’Oracle Astryel prit la parole :
- Icare… tu ne pouvais pas mieux tomber. Tu n’es pas sans savoir que la puissante cité de Sparte est sous notre contrôle depuis de nombreuses années et que le roi Néoptolème est totalement dévoués à notre Dieu. Et bien…nous venons d’apprendre une nouvelle très préoccupante. Il semblerait que les troupes Marinas, menées par le redoutable Erikles, aient lancées une offensive de grande ampleur sur Sparte.
La magnifique Oracle Amilys poursuivit :
- L’armée de Sparte est une des plus redoutables de toute la Grèce. Il y a de grandes chances qu’ils parviennent à repousser les Marinas… mais d’après nos informations, les représentants de Poséidon sont vraiment très nombreux et leur Général Erikles est réputé pour être un expert en matière de stratégie militaire.
Enfin Acarius termina :
- Il nous faut donc statuer. Devons-nous préparer notre armée pour aller prêter mains fortes à Sparte et Néoptolème et prendre ainsi les Marinas à revers ? Ou gardons-nous nos forces à Olympie en espérant que la légende de la bravoure des Spartiates s’avère une fois de plus exacte ?
Icare restait silencieux. Il était à peine nommé Général que déjà une première grande décision s’imposait à lui. C’est Périclès, le talentueux stratège d’Olympie, qui prit la parole. Il avait déjà eu à faire plusieurs fois à Erikles.
- Je pense qu’il est dangereux de rester les bras croisés. Je connais très bien Erikles et je sais de quoi il est capable. Avec une dizaine d’hommes, il est capable de mettre en déroute une armée de 100 adversaires. Alors si en plus il dispose de plus d’homme que l’adversaire comme il semble être le cas aujourd’hui…
Philédias renchérit la position de son ami.
- Lorsque j’étais Général, je n’ai connu qu’une seule défaite. Et elle est signée de notre ami Erikles. Il avait réussi à prévoir nos moindres mouvements de troupes. Si nous voulons garder Sparte, nous devons envoyer notre armée en renfort.
Acarius se tourna de nouveau vers Icare.
- Icare en tant que Général c’est à toi d’en prendre la décision. Quelque soit ton choix, nous le respecterons. Ton choix sera celui de Zeus…
Enfin Icare sortait de son mutisme.
- Préparons les Anges. Nous allons y aller.
L’alerte générale dans Olympie fut donnée. Il y avait bien longtemps que cela n’était plus arrivé. Rapidement l’armée fut constituée et s’apprêtait à partir en direction de Sparte. Mais soudain un cri transperça tout Olympie.
- TROUPES MARINAS A L’HORIZON !!! TROUPES MARINAS A L’HORIZON !!!
Icare, Philédias et Périclès avaient à peu près la même mine déconfite. Ce bougre d’Erikles avait anticipé la possibilité qu’Olympie envoie son Armée soutenir Sparte. Pour cela, il avait constitué une deuxième armée qui avait pour charge d’occuper les Anges d’Olympie. Ainsi ce n’est pas vers Sparte que l’armée dirigée par Icare allait se rendre pour y combattre les Marinas… mais c’est à Olympie même qu’ils allaient devoir s’employer.
Icare allait mener sa première bataille.
- Guerriers de Sparte… vous allez devoir vous passer de nous. Que Zeus vous protège…
Consultant Divin de Zeus
Re: Histoire du clan - La précédente génération
La défaite de Sparte
La bataille près d’Olympie durait depuis plusieurs semaines maintenant. Les guerriers Marinas n’avaient pas pour but de remporter cette bataille. Leur mission principale était d’empêcher les troupes d’Olympie de prêter main forte à Sparte. Pour cela l’armée Marina regorgeait de guerriers disposant de techniques défensives, allongeant considérablement la durée des combats. Le général Icare, après avoir vaincu deux ou trois ennemis, regagnait les murs d’Olympie et se dirigea vers le Temple de Zeus. Après les habituelles marques de respect envers l’Oracle Acarius, il livra les nouvelles du front :
- Nous prenons le dessus mais force est de constater que cette bataille risque de s’éterniser. Les guerriers Marinas sont dotés de techniques de protections qui amoindrissent la force de nos coups et qui retardent ainsi notre probable victoire. A l’issu de la bataille, même si nous l’emportons, nos troupes seront épuisés et nous serons incapables de prendre la direction de Sparte pour livrer une nouvelle bataille.
Périclès intervint :
- Et c’est exactement ce qu’ils cherchent. Ce diable d’Erikles nous a encore démontré l’étendue de ses talents stratégiques. Je crois que les guerriers de Sparte vont devoir se débrouiller sans nous. Et malheureusement…
C’est Acarius qui continua la phrase du stratège d’Olympie :
- …nous n’avons pas de très bonnes nouvelles venant de Sparte. D’après nos informateurs, après une bataille équilibrée, les troupes de Poséidon prennent le dessus sur les guerriers de Sparte. Il faudrait un miracle pour qu’ils parviennent à repousser l’envahisseur… Je crois qu’il va falloir se faire une raison. Sparte va tomber prochainement et sera dorénavant sous l’influence du Seigneur Poséidon.
Icare serra les poings. Selon toute vraisemblance, il allait remporter sa première bataille en tant que Général. Mais en contrepartie, le clan de Zeus allait perdre une de ses cités les plus importantes.
C’est alors que les Oracles Astryel et Amilys pénétrèrent dans la salle avec, tous deux, un visage grave.
- C’est fini… Sparte est tombé. Néoptolème, roi de Sparte, a perdu la vie au cours de la bataille. Il n’y a plus aucun espoir.
- La cité est en ébullition. Entre ceux qui ont décidé d’accepter leurs sorts et de se soumettre à l’autorité de Poséidon, ceux qui ont décidé de rester pour combattre jusqu’à en perdre la vie et ceux qui ont décidé de fuir la ville… c’est un véritable vent de panique qui s’empare de la cité. D’ici quelques jours les troupes de Poséidon auront remis un peu d’ordre. Les derniers résistants seront surement exécutés ou expulsés et plus rien ne les empêchera de régner en maître sur Sparte.
- La seule bonne nouvelle est que l’héritier légitime au trône, le prince Ménélas, fils de Néoptolème, a réussi à quitter la ville en compagnie de sa mère sans tomber dans les mains des Marinas. Ils auraient été vers Corinthe selon nos informations. Si un jour nous venions à reprendre la cité sous notre contrôle, c’est à lui que reviendrait la tache de diriger la ville et d’être élu Roi de Sparte.
- Cependant il n’est âgé pour le moment que d’à peine 6 ou 7 ans. Même si nous reprenions la cité de Sparte dans les prochaines années, Ménélas ne serait pas apte encore à la diriger.
Un silence pesant s’installa. La mort de Néoptolème compliquait considérablement les choses. L’Oracle suprême Acarius, livra son verdict :
- Les Marinas ont gagné… Il ne sert plus à rien de se lancer dès maintenant à la reconquête de Sparte et de mettre une nouvelle fois la cité à feu et à sang. Dans une dizaine ou quinzaine d’année, le fils de Néoptolème sera en mesure de reprendre la place qui lui est du. Libre à lui d’en décider à ce moment-là. Bien sur l’armée de Zeus sera là pour l’appuyer s’il le faut.
Philédias prit à son tour la parole pour conclure cette réunion de crise :
- Icare… Il ne te reste plus maintenant qu’à retourner sur le front de la bataille d’Olympie et de conduire tes troupes à la victoire. Nous comptons sur toi.
La bataille près d’Olympie durait depuis plusieurs semaines maintenant. Les guerriers Marinas n’avaient pas pour but de remporter cette bataille. Leur mission principale était d’empêcher les troupes d’Olympie de prêter main forte à Sparte. Pour cela l’armée Marina regorgeait de guerriers disposant de techniques défensives, allongeant considérablement la durée des combats. Le général Icare, après avoir vaincu deux ou trois ennemis, regagnait les murs d’Olympie et se dirigea vers le Temple de Zeus. Après les habituelles marques de respect envers l’Oracle Acarius, il livra les nouvelles du front :
- Nous prenons le dessus mais force est de constater que cette bataille risque de s’éterniser. Les guerriers Marinas sont dotés de techniques de protections qui amoindrissent la force de nos coups et qui retardent ainsi notre probable victoire. A l’issu de la bataille, même si nous l’emportons, nos troupes seront épuisés et nous serons incapables de prendre la direction de Sparte pour livrer une nouvelle bataille.
Périclès intervint :
- Et c’est exactement ce qu’ils cherchent. Ce diable d’Erikles nous a encore démontré l’étendue de ses talents stratégiques. Je crois que les guerriers de Sparte vont devoir se débrouiller sans nous. Et malheureusement…
C’est Acarius qui continua la phrase du stratège d’Olympie :
- …nous n’avons pas de très bonnes nouvelles venant de Sparte. D’après nos informateurs, après une bataille équilibrée, les troupes de Poséidon prennent le dessus sur les guerriers de Sparte. Il faudrait un miracle pour qu’ils parviennent à repousser l’envahisseur… Je crois qu’il va falloir se faire une raison. Sparte va tomber prochainement et sera dorénavant sous l’influence du Seigneur Poséidon.
Icare serra les poings. Selon toute vraisemblance, il allait remporter sa première bataille en tant que Général. Mais en contrepartie, le clan de Zeus allait perdre une de ses cités les plus importantes.
C’est alors que les Oracles Astryel et Amilys pénétrèrent dans la salle avec, tous deux, un visage grave.
- C’est fini… Sparte est tombé. Néoptolème, roi de Sparte, a perdu la vie au cours de la bataille. Il n’y a plus aucun espoir.
- La cité est en ébullition. Entre ceux qui ont décidé d’accepter leurs sorts et de se soumettre à l’autorité de Poséidon, ceux qui ont décidé de rester pour combattre jusqu’à en perdre la vie et ceux qui ont décidé de fuir la ville… c’est un véritable vent de panique qui s’empare de la cité. D’ici quelques jours les troupes de Poséidon auront remis un peu d’ordre. Les derniers résistants seront surement exécutés ou expulsés et plus rien ne les empêchera de régner en maître sur Sparte.
- La seule bonne nouvelle est que l’héritier légitime au trône, le prince Ménélas, fils de Néoptolème, a réussi à quitter la ville en compagnie de sa mère sans tomber dans les mains des Marinas. Ils auraient été vers Corinthe selon nos informations. Si un jour nous venions à reprendre la cité sous notre contrôle, c’est à lui que reviendrait la tache de diriger la ville et d’être élu Roi de Sparte.
- Cependant il n’est âgé pour le moment que d’à peine 6 ou 7 ans. Même si nous reprenions la cité de Sparte dans les prochaines années, Ménélas ne serait pas apte encore à la diriger.
Un silence pesant s’installa. La mort de Néoptolème compliquait considérablement les choses. L’Oracle suprême Acarius, livra son verdict :
- Les Marinas ont gagné… Il ne sert plus à rien de se lancer dès maintenant à la reconquête de Sparte et de mettre une nouvelle fois la cité à feu et à sang. Dans une dizaine ou quinzaine d’année, le fils de Néoptolème sera en mesure de reprendre la place qui lui est du. Libre à lui d’en décider à ce moment-là. Bien sur l’armée de Zeus sera là pour l’appuyer s’il le faut.
Philédias prit à son tour la parole pour conclure cette réunion de crise :
- Icare… Il ne te reste plus maintenant qu’à retourner sur le front de la bataille d’Olympie et de conduire tes troupes à la victoire. Nous comptons sur toi.
Consultant Divin de Zeus
Re: Histoire du clan - La précédente génération
La victoire d’Olympie
L’issue de la bataille approchait. Plus rien ne semblait en mesure d’inverser la situation. Les Anges de Zeus étaient indéniablement supérieurs aux Marinas de Poséidon. Mais ces derniers avaient réussi leurs missions. A savoir, retenir les troupes du Dieu des Dieux à Olympie pour les empêcher de prendre à revers l’armée d’élite de Poséidon, partit à la conquête de Sparte. Sur le champ de bataille les derniers combats touchaient à leur fin. Icare, le général de l’armée de Zeus pouvait être fier de ses hommes. Certains s’étaient révélés comme d’excellents combattants. C’était le cas du courageux Uriel qui avait mis à terre pas moins de 3 Marinas et qui en finissait avec le quatrième. L’issu du combat ne faisait aucun doute, tant il semblait supérieur à son adversaire. L’Ange Zéphyr avait également brillé au cours de cette bataille en mettant en déroute deux redoutables adversaires. Son combat actuel se conclurait inévitablement par une victoire, l’ennemi ne trouvant aucunes solutions pour transpercer la défense de l’Ange. Lapochas et Auronas, les deux disciples du Maître Cauchas, combattaient côte à côte. Le premier semblait bien résister à son adversaire. Malheureusement il en était autrement pour Auronas qui éprouvait plus de difficulté. Son ennemi lui adressa une prodigieuse attaque qui le propulsa sur plusieurs dizaines de mètres. Le disciple de Cauchas restait à terre, inconscient. Sa vie ne tenait plus qu’à un fil. Son adversaire s’apprêtait à l’achever.
- Auronas !! Non !!! s’écria son ami Lapochas.
Il se dirigea vers lui pour lui venir en aide mais c’était sans compter sur son propre adversaire.
- Où comptes tu aller comme ça, Ange de Zeus !! Tu n’en as pas encore fini avec moi.
- Lapochas, ne t’inquiètes pas. Je m’en occupe.
Celui qui venait de parler, n’était autre que l’Ange Camael, capitaine de l’armée des Lions de l’Olympe. Lui aussi était un des héros de cette guerre. Il venait tout juste de terrasser, sans aucunes difficultés, un des guerriers du Dieu des Océans. Il s’interposa entre le corps inerte d’Auronas et le Marina qui s’était élancé pour lui porter le coup de grâce. Le guerrier de Poséidon, surpris par cette arrivée inattendue, recula de quelques pas. Camael, profitant de l’effet de surprise, lui lança une attaque qu’il ne put éviter. Il valdingua sur plusieurs mètres avant de s’écraser contre le tronc d’un arbre. C’en était fini de lui.
Puis, Camael traversa le champ de bataille afin de repérer les membres de son armée. C’est le regard triste qu’il constata qu’il en était surement le dernier survivant. Il aperçut alors le corps ensanglanté, d’Euripathès, son père, le long d’un mur détruit. Un Marina apparemment très puissant allait lui porter le coup de grâce. Camael intervint et s’opposa à lui. Mais la colère l’envahissait, ainsi que la fatigue, alors que son adversaire semblait être frais. Le combat s’engagea et après quelques instants le redoutable Marina mettait en difficulté l’Ange Camael. Alors qu’il allait le frapper à nouveau, le guerrier de Poséidon s’immobilisa tout à coup. Un grand cosmos l’enveloppait. Le père de Camael, mourant, s’était mis derrière lui, le retenant par les épaules. Camael cria :
- Père, nooooooooooon …
- Adieu mon fils, je suis arrivé au bout de ma route, mais j’aurai l’honneur d’emporter avec moi ce guerrier dans l’autre monde, je t’aime, que Zeus veille sur toi !!!
Puis son cosmos explosa en des millions de particules, qui flottèrent sur le visage de son fils, se mêlant à ses larmes.
Un peu plus loin, Asclépias, le fils de Philédias, faisait honneur à son père. Plusieurs ennemis étaient tombés sous ses coups. Il affrontait en ce moment même le Marina qui semblait être un des commandants de l’armée de Poséidon présente en ce lieu. Le combat entre les deux guerriers semblait équitable même si Asclépias avait pris un léger avantage. Mais au milieu du combat, le Marina regarda autour de lui. Après une longue résistance, il voyait ses hommes tombés les uns après les autres. Aussi il avait reçu l’information de la victoire de ses frères à Sparte. La présence des siens ici n’était donc plus indispensable. Il valait mieux éviter des pertes inutiles dans cette bataille qui déboucherait quoiqu’il en soit sur une défaite. Il baissa sa garde et s’adressa à Asclépias :
- Ange de Zeus. Ne me prends pas pour un lâche. Mais je dois mettre un terme à notre combat. Tous mes hommes sont en train de tomber sous vos coups. Il est de mon devoir de donner l’ordre du retrait des troupes si je veux éviter un carnage inutile. Félicitations vous avez remporté cette bataille…
Le Marina tourna les le dos à son adversaire. Puis d’une voix puissante, il hurla :
- Marinas de Poséidon !!! Stoppez le combat !!! Nous rentrons !!
En quelques heures le champ de bataille était déserté. D’un commun accord quelques guerriers de chaque clan s’occupaient de récupérer les blessés et les morts. Lapochas était assigné à cette pénible tache. Tout à coup son cœur se retourna. Il venait de découvrir le corps sans vie de Calcias, son ami d’enfance et aussi le fils unique de son Maître Cauchas. Des larmes coulaient le long des joues de l’Ange. Il repensait aux merveilleux moments qu’il avait partagés en sa compagnie. Lapochas allait devoir annoncer cette terrible nouvelle à son Maître.
L’armée de Zeus rentrait victorieuse dans les murs de la cité d’Olympie. Quelques habitants attendaient le retour des Anges pour célébrer leurs héros. Acarius, l’Oracle supérieur, annonça l’organisation d’un banquet pour le soir même afin de fêter cette victoire ainsi que la mise en place de jeux funéraires en l’honneur des Anges qui avaient donnés leurs vies. Mais le sourire qu’il affichait par politesse ne reflétait pas le sentiment qui l’habitait en ce moment même. Car en réalité, les Anges avaient certes gagné cette bataille mais le clan avait perdu bien plus en cédant la cité de Sparte à Poséidon et ses troupes.
L’issue de la bataille approchait. Plus rien ne semblait en mesure d’inverser la situation. Les Anges de Zeus étaient indéniablement supérieurs aux Marinas de Poséidon. Mais ces derniers avaient réussi leurs missions. A savoir, retenir les troupes du Dieu des Dieux à Olympie pour les empêcher de prendre à revers l’armée d’élite de Poséidon, partit à la conquête de Sparte. Sur le champ de bataille les derniers combats touchaient à leur fin. Icare, le général de l’armée de Zeus pouvait être fier de ses hommes. Certains s’étaient révélés comme d’excellents combattants. C’était le cas du courageux Uriel qui avait mis à terre pas moins de 3 Marinas et qui en finissait avec le quatrième. L’issu du combat ne faisait aucun doute, tant il semblait supérieur à son adversaire. L’Ange Zéphyr avait également brillé au cours de cette bataille en mettant en déroute deux redoutables adversaires. Son combat actuel se conclurait inévitablement par une victoire, l’ennemi ne trouvant aucunes solutions pour transpercer la défense de l’Ange. Lapochas et Auronas, les deux disciples du Maître Cauchas, combattaient côte à côte. Le premier semblait bien résister à son adversaire. Malheureusement il en était autrement pour Auronas qui éprouvait plus de difficulté. Son ennemi lui adressa une prodigieuse attaque qui le propulsa sur plusieurs dizaines de mètres. Le disciple de Cauchas restait à terre, inconscient. Sa vie ne tenait plus qu’à un fil. Son adversaire s’apprêtait à l’achever.
- Auronas !! Non !!! s’écria son ami Lapochas.
Il se dirigea vers lui pour lui venir en aide mais c’était sans compter sur son propre adversaire.
- Où comptes tu aller comme ça, Ange de Zeus !! Tu n’en as pas encore fini avec moi.
- Lapochas, ne t’inquiètes pas. Je m’en occupe.
Celui qui venait de parler, n’était autre que l’Ange Camael, capitaine de l’armée des Lions de l’Olympe. Lui aussi était un des héros de cette guerre. Il venait tout juste de terrasser, sans aucunes difficultés, un des guerriers du Dieu des Océans. Il s’interposa entre le corps inerte d’Auronas et le Marina qui s’était élancé pour lui porter le coup de grâce. Le guerrier de Poséidon, surpris par cette arrivée inattendue, recula de quelques pas. Camael, profitant de l’effet de surprise, lui lança une attaque qu’il ne put éviter. Il valdingua sur plusieurs mètres avant de s’écraser contre le tronc d’un arbre. C’en était fini de lui.
Puis, Camael traversa le champ de bataille afin de repérer les membres de son armée. C’est le regard triste qu’il constata qu’il en était surement le dernier survivant. Il aperçut alors le corps ensanglanté, d’Euripathès, son père, le long d’un mur détruit. Un Marina apparemment très puissant allait lui porter le coup de grâce. Camael intervint et s’opposa à lui. Mais la colère l’envahissait, ainsi que la fatigue, alors que son adversaire semblait être frais. Le combat s’engagea et après quelques instants le redoutable Marina mettait en difficulté l’Ange Camael. Alors qu’il allait le frapper à nouveau, le guerrier de Poséidon s’immobilisa tout à coup. Un grand cosmos l’enveloppait. Le père de Camael, mourant, s’était mis derrière lui, le retenant par les épaules. Camael cria :
- Père, nooooooooooon …
- Adieu mon fils, je suis arrivé au bout de ma route, mais j’aurai l’honneur d’emporter avec moi ce guerrier dans l’autre monde, je t’aime, que Zeus veille sur toi !!!
Puis son cosmos explosa en des millions de particules, qui flottèrent sur le visage de son fils, se mêlant à ses larmes.
Un peu plus loin, Asclépias, le fils de Philédias, faisait honneur à son père. Plusieurs ennemis étaient tombés sous ses coups. Il affrontait en ce moment même le Marina qui semblait être un des commandants de l’armée de Poséidon présente en ce lieu. Le combat entre les deux guerriers semblait équitable même si Asclépias avait pris un léger avantage. Mais au milieu du combat, le Marina regarda autour de lui. Après une longue résistance, il voyait ses hommes tombés les uns après les autres. Aussi il avait reçu l’information de la victoire de ses frères à Sparte. La présence des siens ici n’était donc plus indispensable. Il valait mieux éviter des pertes inutiles dans cette bataille qui déboucherait quoiqu’il en soit sur une défaite. Il baissa sa garde et s’adressa à Asclépias :
- Ange de Zeus. Ne me prends pas pour un lâche. Mais je dois mettre un terme à notre combat. Tous mes hommes sont en train de tomber sous vos coups. Il est de mon devoir de donner l’ordre du retrait des troupes si je veux éviter un carnage inutile. Félicitations vous avez remporté cette bataille…
Le Marina tourna les le dos à son adversaire. Puis d’une voix puissante, il hurla :
- Marinas de Poséidon !!! Stoppez le combat !!! Nous rentrons !!
En quelques heures le champ de bataille était déserté. D’un commun accord quelques guerriers de chaque clan s’occupaient de récupérer les blessés et les morts. Lapochas était assigné à cette pénible tache. Tout à coup son cœur se retourna. Il venait de découvrir le corps sans vie de Calcias, son ami d’enfance et aussi le fils unique de son Maître Cauchas. Des larmes coulaient le long des joues de l’Ange. Il repensait aux merveilleux moments qu’il avait partagés en sa compagnie. Lapochas allait devoir annoncer cette terrible nouvelle à son Maître.
L’armée de Zeus rentrait victorieuse dans les murs de la cité d’Olympie. Quelques habitants attendaient le retour des Anges pour célébrer leurs héros. Acarius, l’Oracle supérieur, annonça l’organisation d’un banquet pour le soir même afin de fêter cette victoire ainsi que la mise en place de jeux funéraires en l’honneur des Anges qui avaient donnés leurs vies. Mais le sourire qu’il affichait par politesse ne reflétait pas le sentiment qui l’habitait en ce moment même. Car en réalité, les Anges avaient certes gagné cette bataille mais le clan avait perdu bien plus en cédant la cité de Sparte à Poséidon et ses troupes.
Consultant Divin de Zeus
Re: Histoire du clan - La précédente génération
Le départ d’un Maître
Cauchas, un des maîtres d’armes les plus réputé d’Olympie, se dirigeait en direction du Temple de Zeus. Il avait demandé une audience auprès d’un Oracle afin de l’informer d’une décision personnelle. Il était accompagné pour l’occasion de Lapochas, un de ses deux disciples. Auronas, son autre disciple, avait été gravement blessé au cours de la bataille d’Olympie contre les Marinas. Depuis il avait perdu l’usage d’une de ses jambes et n’était plus en mesure d’aller sur les champs de bataille.
Le vieux bonhomme monta péniblement les marches du Temple. Son visage affichait une mine triste. Il avait murement réfléchi sa décision et l’avait déjà annoncé à ses disciples. Il ne restait plus maintenant qu’à en informer les Oracles. C’est l’Oracle Astryel, en compagnie de Périclès et Philédias, qui reçut les deux hommes.
- C’est un plaisir de te revoir, Cauchas. Qu’as-tu de si important à nous dire ?
- J’ai bien réfléchi et je pense qu’il est temps pour moi de me retirer de la vie d’Olympie. Depuis la dernière bataille contre les Marinas, la blessure de mon disciple Auronas et surtout le mort de mon fils Calcias, j’ai perdu l’envie qui m’habitait. J’ai besoin de prendre de la distance avec la vie d’Olympie. Je pense avoir apporté à Zeus tout ce que j’étais en mesure de faire en tant qu’Ange… et en tant que Maître. La perte de mon fils a été douloureuse. J’ai besoin maintenant de me recueillir et de vivre ma peine en dehors de notre cité.
- Oui je te comprends mon ami… La mort de ton fils nous a tous affecté. Mais es-tu certain que tu n’as plus rien à apporter à Olympie ? Tes connaissances et ton savoir sont des plus précieux. Tu es en mesure de former des Anges de qualité et Philédias pouvait s’appuyer sur toi pour l’aider dans sa tâche.
- Sans vouloir vous manquer de respect, seigneur Astryel, je ne suis pas venu vous demander votre accord. Je suis juste venu vous informer de ma décision. Et celle-ci est irrévocable.
Philédias intervint en faveur du vieux maître :
- J’ai moi-même voulu quitter Olympie à la mort de mon fils ainé afin que le même sort ne se reproduise pas sur mon fils Asclépias. Sans l’intervention, d’Acarius, je ne serais pas là aujourd’hui. Je comprends tout à fait ce que ressent Cauchas. Sa décision est légitime et nous n’avons pas à nous y opposer. Si moi je suis resté, c’est uniquement car Acarius m’a assuré que le rôle de mon fils dans le futur était primordial pour la survie du clan suivant les prédictions.
Astryel ne s’opposa pas à ce départ :
- Bien Cauchas. Tu es libre de partir. Au nom de Zeus, de tous les Oracles et de tous les Anges, je te remercie pour ton énorme contribution envers notre clan. Nous n’oublierons jamais ce que tu as fait pour Zeus. Puisses tu trouver le repos et la paix que tu mérites… et que ta peine s’apaise au fil des années.
Astryel posa alors son regard sur Lapochas. Ce dernier était un Ange de grande valeur au combat, digne disciple de Cauchas. Voyant que le regard de l’Oracle était chargé de question quant à sa présence, il expliqua la raison de sa venue.
- Noble Oracle, j’ai pris la décision de suivre mon Maître dans sa nouvelle vie. Il continuera de me dispenser son savoir et moi-même je continuerai de défendre les valeurs et intérêts de Zeus. Mais de façon plus isolé… tel un mercenaire. Les raisons de mon choix sont toutes simples. J’ai à ma charge l’éducation de mon jeune frère, Pochonas. J’aimerai lui offrir une autre vie que la mienne… qu’il soit à l’écart des guerres qui risquent de secouer Olympie au cours des prochaines années. Lorsqu’il sera en mesure de vivre sans moi, je reviendrais surement à Olympie pour réintégrer une des armées de Zeus.
Astryel acquiesça. Il savait que quoi qu’il dise, il ne pourrait aller à l’encontre de la volonté des deux hommes :
- Qu’il en soit ainsi Ange de Zeus. Mais en cas de guerre, j’espère que nous pourrons compter sur ta présence pour nous aider. Tu fais partie des Anges les plus prometteurs de ta génération et tes aptitudes au combat nous serait très précieuse dans le cadre d’un conflit de grande envergure.
- Vous pouvez compter sur moi. Je ne laisserai pas Olympie tomber en ruine sous l’assaut d’un ennemi.
Périclès posa une dernière question à Cauchas :
- Et en ce qui concerne votre disciple Auronas ? Reste-t-il parmi nous malgré sa blessure ?
- Et bien… vous n’êtes pas sans savoir qu’il a perdu l’usage d’une de ses jambes et que ses déplacements sont limités… il ne pourra plus aller combattre sur un champ de bataille. Mais il ne souhaite pas venir avec nous. Sa famille est très attachée à Olympie. Il a l’intention de prendre ma suite et d’enseigner l’art du combat aux nouvelles recrues. Je pense qu’il fera un excellent maître et pour cela il n’a pas besoin de ses deux jambes.
Astryel clôtura la discussion :
- Et bien c’est plutôt une bonne nouvelle. Encore une fois, Merci à vous deux pour tout ce que vous avez fait. Que Zeus vous protège.
Les deux anges de Zeus saluèrent les hautes têtes pensantes de l’armée de Zeus et quittèrent le Temple. Une nouvelle vie les attendait.
Cauchas, un des maîtres d’armes les plus réputé d’Olympie, se dirigeait en direction du Temple de Zeus. Il avait demandé une audience auprès d’un Oracle afin de l’informer d’une décision personnelle. Il était accompagné pour l’occasion de Lapochas, un de ses deux disciples. Auronas, son autre disciple, avait été gravement blessé au cours de la bataille d’Olympie contre les Marinas. Depuis il avait perdu l’usage d’une de ses jambes et n’était plus en mesure d’aller sur les champs de bataille.
Le vieux bonhomme monta péniblement les marches du Temple. Son visage affichait une mine triste. Il avait murement réfléchi sa décision et l’avait déjà annoncé à ses disciples. Il ne restait plus maintenant qu’à en informer les Oracles. C’est l’Oracle Astryel, en compagnie de Périclès et Philédias, qui reçut les deux hommes.
- C’est un plaisir de te revoir, Cauchas. Qu’as-tu de si important à nous dire ?
- J’ai bien réfléchi et je pense qu’il est temps pour moi de me retirer de la vie d’Olympie. Depuis la dernière bataille contre les Marinas, la blessure de mon disciple Auronas et surtout le mort de mon fils Calcias, j’ai perdu l’envie qui m’habitait. J’ai besoin de prendre de la distance avec la vie d’Olympie. Je pense avoir apporté à Zeus tout ce que j’étais en mesure de faire en tant qu’Ange… et en tant que Maître. La perte de mon fils a été douloureuse. J’ai besoin maintenant de me recueillir et de vivre ma peine en dehors de notre cité.
- Oui je te comprends mon ami… La mort de ton fils nous a tous affecté. Mais es-tu certain que tu n’as plus rien à apporter à Olympie ? Tes connaissances et ton savoir sont des plus précieux. Tu es en mesure de former des Anges de qualité et Philédias pouvait s’appuyer sur toi pour l’aider dans sa tâche.
- Sans vouloir vous manquer de respect, seigneur Astryel, je ne suis pas venu vous demander votre accord. Je suis juste venu vous informer de ma décision. Et celle-ci est irrévocable.
Philédias intervint en faveur du vieux maître :
- J’ai moi-même voulu quitter Olympie à la mort de mon fils ainé afin que le même sort ne se reproduise pas sur mon fils Asclépias. Sans l’intervention, d’Acarius, je ne serais pas là aujourd’hui. Je comprends tout à fait ce que ressent Cauchas. Sa décision est légitime et nous n’avons pas à nous y opposer. Si moi je suis resté, c’est uniquement car Acarius m’a assuré que le rôle de mon fils dans le futur était primordial pour la survie du clan suivant les prédictions.
Astryel ne s’opposa pas à ce départ :
- Bien Cauchas. Tu es libre de partir. Au nom de Zeus, de tous les Oracles et de tous les Anges, je te remercie pour ton énorme contribution envers notre clan. Nous n’oublierons jamais ce que tu as fait pour Zeus. Puisses tu trouver le repos et la paix que tu mérites… et que ta peine s’apaise au fil des années.
Astryel posa alors son regard sur Lapochas. Ce dernier était un Ange de grande valeur au combat, digne disciple de Cauchas. Voyant que le regard de l’Oracle était chargé de question quant à sa présence, il expliqua la raison de sa venue.
- Noble Oracle, j’ai pris la décision de suivre mon Maître dans sa nouvelle vie. Il continuera de me dispenser son savoir et moi-même je continuerai de défendre les valeurs et intérêts de Zeus. Mais de façon plus isolé… tel un mercenaire. Les raisons de mon choix sont toutes simples. J’ai à ma charge l’éducation de mon jeune frère, Pochonas. J’aimerai lui offrir une autre vie que la mienne… qu’il soit à l’écart des guerres qui risquent de secouer Olympie au cours des prochaines années. Lorsqu’il sera en mesure de vivre sans moi, je reviendrais surement à Olympie pour réintégrer une des armées de Zeus.
Astryel acquiesça. Il savait que quoi qu’il dise, il ne pourrait aller à l’encontre de la volonté des deux hommes :
- Qu’il en soit ainsi Ange de Zeus. Mais en cas de guerre, j’espère que nous pourrons compter sur ta présence pour nous aider. Tu fais partie des Anges les plus prometteurs de ta génération et tes aptitudes au combat nous serait très précieuse dans le cadre d’un conflit de grande envergure.
- Vous pouvez compter sur moi. Je ne laisserai pas Olympie tomber en ruine sous l’assaut d’un ennemi.
Périclès posa une dernière question à Cauchas :
- Et en ce qui concerne votre disciple Auronas ? Reste-t-il parmi nous malgré sa blessure ?
- Et bien… vous n’êtes pas sans savoir qu’il a perdu l’usage d’une de ses jambes et que ses déplacements sont limités… il ne pourra plus aller combattre sur un champ de bataille. Mais il ne souhaite pas venir avec nous. Sa famille est très attachée à Olympie. Il a l’intention de prendre ma suite et d’enseigner l’art du combat aux nouvelles recrues. Je pense qu’il fera un excellent maître et pour cela il n’a pas besoin de ses deux jambes.
Astryel clôtura la discussion :
- Et bien c’est plutôt une bonne nouvelle. Encore une fois, Merci à vous deux pour tout ce que vous avez fait. Que Zeus vous protège.
Les deux anges de Zeus saluèrent les hautes têtes pensantes de l’armée de Zeus et quittèrent le Temple. Une nouvelle vie les attendait.
Consultant Divin de Zeus
Re: Histoire du clan - La précédente génération
Le 4ème Oracle
Les Anges venaient de remporter quelques jours auparavant une grande bataille sur les armées de Marinas qui avaient marché sur Olympie. Toutefois, la victoire avait un goût amer pour beaucoup. Zeus avait perdu de son influence dans cette guerre, et notamment le contrôle de la région de Sparte. Beaucoup d’anges étaient également morts sur les champs de bataille. Le fait qu’ils aient emporté grand nombre d’ennemis avec eux chez Hadès ne consolait pas leurs compagnons.
L’Oracle Acarius en était conscient. Lui est ses compagnons Astryel et Amilys avaient fait organiser des jeux à l’occasion des funérailles des héros morts au combat, comme Calcias, fils de Cauchas, ou encore d’Euripathès père de l’ange Camael. Mais ce qui le préoccupait, c’était que les augures laissaient présager de nouvelles guerres saintes à l’avenir, et que les anges devraient y être préparés. Il savait que ce n’était pas sa génération qui partirait au combat, mais bien la prochaine. Pour cela, il leur faudrait des protections particulières.
Acarius confia ses pensées au grand Zeus, lequel lui accordait souvent un peu de son temps divin pour le guider dans ses choix, et lui permettre de conduire les anges selon sa volonté.
- Ô Grand Zeus, nous avons remporté la victoire en ton nom, et pour ta gloire. Mais ton armée est affaiblie, et vulnérable. Nous allons prochainement nous mettre à la recherche, dans toute la Grèce, non dans tout le monde connu, des nouveaux guerriers qui deviendront les anges appelés à se battre lors de la prochaine Guerre Sainte !
- Bien Acarius, c’est ce que j’attends de toi.
- Mais Ô Zeus, j’ai vu les protections d’écailles que portent les Marinas, faites d’Orichalque et de matières rares et résistantes. J’ai également entendu parler des Surplis d’Hadès, protections légendaires des Spectres, ou encore les armures des chevaliers d’Athéna, forgées par un peuple ancien et mystérieux, et dont on dit qu’elles sont invincibles.
- Je sais tout cela, mais sous-entends tu que mes anges ont besoin de protections pour se battre ! Leur force et leur courage ne suffisent ils point à les protéger de leurs ennemis ?
- Si bien sûr, mais avec des protections similaires, tes guerriers seraient ainsi mieux protégés, et invincibles.
- Alors soit, puisque mes frères et ma fille utilisent des protections sacrées, alors il est inconcevable que moi, le roi des Dieux, ne puisse en offrir à mes anges. J’ai toujours rechigné à cela, mais les autres Dieux n’ont aucun scrupule, alors tant pis. Il existe déjà des protections sacrées, que j’ai demandées en secret à mon fils Héphaïstos. Ces armures ont été faites pour ma gloire, alors c’est ainsi qu’elles seront appelées : les gloires célestes de Zeus. A partir d’aujourd’hui, des armures des héros passés, je ferai des gloires divines, à partir d’aujourd’hui, des gloires divines jailliront des entrailles des montres mythologiques. Les vents eux-mêmes leur insuffleront leur puissance, renforceront leur résistance, et les serviteurs d’Eole eux-mêmes donneront naissance à des protections divines. Ainsi façonnées par mon souffle divin, elles seront appelées, en fonction de leur puissance les gloires des vents, et les gloires de tempête. Mais pour l’élite des anges, je créerai bientôt des gloires d’ouragan, et chacune possèdera en son sein une parcelle de ma divinité. Ceux qui seront dignes de la porter seront véritablement des demi-dieux !
- Je te remercie Ô Zeus.
- Non Acarius, ne me remercie pas. Car ces armures, je ne te les donne pas. Il faudra les trouver, et s’en rendre maître. Telle est ma condition. Toutefois, je suis sensible à la faiblesse actuelle d’Olympie, que je ne peux laisser sans protection. C’est pour cela que je t’offre dix gloires du vent, celles qu’Héphaïstos m’avait déjà fabriquées, et que tu pourras librement remettre aux anges que tu jugeras méritant.
Dix faisceaux lumineux apparurent depuis le toit du temple, et pointèrent sur le sol. Acarius fut ébloui, et lorsque la lumière se dissipa, dix boites métalliques étaient présentes : elles représentaient les gloires de Balios, de Xanthos, du Satyre, de l’Ara, du Cheval Céleste, de Tirésias, de Bahamout, des Boréades, des Hécatonchires et de Chiron.
Elles semblaient toutes dégager une formidable puissance. Acarius voulut remercier Zeus, mais celui-ci ne lui laissa pas le temps de parler.
- D’autres gloires verront le jour, je n’en connais pas encore le nombre, mais il faudra les trouver toutes à temps. Ainsi, tu nommeras sans tarder un nouvel oracle, dont la mission sera de parcourir la terre, et de trouver ces gloires. Cette mission restera secrète, car le danger est grand de voir sinon ces gloires tomber entre les mains de mes frères, ou de ma fille. Toi seul sera au courant.
- Mais Ô Zeus, qui dois-je nommer ?
- Tu choisiras Camael. Depuis sa naissance, il est destiné à devenir Oracle.
- …mais Camael est encore si jeune
- Justement c’est pour cela que je l’ai choisi. Son destin est tracé. Lui seul sera capable de trouver les gloires, et de guider les anges qui sont appelés à en devenir les porteurs. Mais cette quête prendra des années, presque le temps d’une génération. Lorsqu’il reviendra, le temps de la guerre sainte sera presque arrivé, et les anges auront les protections que tu m’as demandées.
L’esprit de Zeus disparut, laissant Acarius seul avec ses pensées.
Quelques jours plus tard, Camael était nommé Oracle, à la surprise générale. Jamais un oracle n’avait été nommé si jeune, mais la population respectait la décision des oracles, représentants de Zeus sur Terre. Camael fut reçu par Acarius, et celui-ci lui retranscrit sa conversation avec le roi des Dieux, et lui expliqua quelle était la volonté de Zeus.
- Seigneur Acarius, je suis honoré que Zeus m’ait choisi pour cette tâche. Je promets de ne pas revenir en Olympie tant que je n’aurai pas trouvé toutes les gloires célestes. Et je ramènerai ici, au temple, les gloires qui doivent y revenir.
C’est ainsi que Camael, quelques semaines à peine après sa nomination en tant qu’Oracle, disparut d’Olympie. Acarius et les oracles expliquèrent que le jeune homme était parti pour une mission secrète.
*****
Pendant la même période, dans un désert de la région de Margiane…
Afin de permettre à Lucifers, l'ange déchu, de lutter à armes égales avec ses ennemis, Chaos, la divinité primordiale, se révéla à l’Oracle Noir et fit jaillir du néant la forteresse de Pandémonium au milieu d’un désert dans la région de Margiane à l’est de la Grèce. Il promit à l’ange déchu de le laisser libre de ses choix et de ses actes tant que ceux-ci menaient à l’émancipation des dieux. Puis il engendra des armures à la noirceur abyssale, qui prirent le nom d'étoiles déchues. Lucifers devint l'étoile déchue de l'Aube, l'aube d'un monde nouveau qui était sur le point de commencer…
Lucifers savait que ce jour allait bientôt arriver. Il fallait juste attendre le moment idéal pour passer à l’action. Le moment où la défense d’Olympie serait la plus vulnérable.
Les Anges venaient de remporter quelques jours auparavant une grande bataille sur les armées de Marinas qui avaient marché sur Olympie. Toutefois, la victoire avait un goût amer pour beaucoup. Zeus avait perdu de son influence dans cette guerre, et notamment le contrôle de la région de Sparte. Beaucoup d’anges étaient également morts sur les champs de bataille. Le fait qu’ils aient emporté grand nombre d’ennemis avec eux chez Hadès ne consolait pas leurs compagnons.
L’Oracle Acarius en était conscient. Lui est ses compagnons Astryel et Amilys avaient fait organiser des jeux à l’occasion des funérailles des héros morts au combat, comme Calcias, fils de Cauchas, ou encore d’Euripathès père de l’ange Camael. Mais ce qui le préoccupait, c’était que les augures laissaient présager de nouvelles guerres saintes à l’avenir, et que les anges devraient y être préparés. Il savait que ce n’était pas sa génération qui partirait au combat, mais bien la prochaine. Pour cela, il leur faudrait des protections particulières.
Acarius confia ses pensées au grand Zeus, lequel lui accordait souvent un peu de son temps divin pour le guider dans ses choix, et lui permettre de conduire les anges selon sa volonté.
- Ô Grand Zeus, nous avons remporté la victoire en ton nom, et pour ta gloire. Mais ton armée est affaiblie, et vulnérable. Nous allons prochainement nous mettre à la recherche, dans toute la Grèce, non dans tout le monde connu, des nouveaux guerriers qui deviendront les anges appelés à se battre lors de la prochaine Guerre Sainte !
- Bien Acarius, c’est ce que j’attends de toi.
- Mais Ô Zeus, j’ai vu les protections d’écailles que portent les Marinas, faites d’Orichalque et de matières rares et résistantes. J’ai également entendu parler des Surplis d’Hadès, protections légendaires des Spectres, ou encore les armures des chevaliers d’Athéna, forgées par un peuple ancien et mystérieux, et dont on dit qu’elles sont invincibles.
- Je sais tout cela, mais sous-entends tu que mes anges ont besoin de protections pour se battre ! Leur force et leur courage ne suffisent ils point à les protéger de leurs ennemis ?
- Si bien sûr, mais avec des protections similaires, tes guerriers seraient ainsi mieux protégés, et invincibles.
- Alors soit, puisque mes frères et ma fille utilisent des protections sacrées, alors il est inconcevable que moi, le roi des Dieux, ne puisse en offrir à mes anges. J’ai toujours rechigné à cela, mais les autres Dieux n’ont aucun scrupule, alors tant pis. Il existe déjà des protections sacrées, que j’ai demandées en secret à mon fils Héphaïstos. Ces armures ont été faites pour ma gloire, alors c’est ainsi qu’elles seront appelées : les gloires célestes de Zeus. A partir d’aujourd’hui, des armures des héros passés, je ferai des gloires divines, à partir d’aujourd’hui, des gloires divines jailliront des entrailles des montres mythologiques. Les vents eux-mêmes leur insuffleront leur puissance, renforceront leur résistance, et les serviteurs d’Eole eux-mêmes donneront naissance à des protections divines. Ainsi façonnées par mon souffle divin, elles seront appelées, en fonction de leur puissance les gloires des vents, et les gloires de tempête. Mais pour l’élite des anges, je créerai bientôt des gloires d’ouragan, et chacune possèdera en son sein une parcelle de ma divinité. Ceux qui seront dignes de la porter seront véritablement des demi-dieux !
- Je te remercie Ô Zeus.
- Non Acarius, ne me remercie pas. Car ces armures, je ne te les donne pas. Il faudra les trouver, et s’en rendre maître. Telle est ma condition. Toutefois, je suis sensible à la faiblesse actuelle d’Olympie, que je ne peux laisser sans protection. C’est pour cela que je t’offre dix gloires du vent, celles qu’Héphaïstos m’avait déjà fabriquées, et que tu pourras librement remettre aux anges que tu jugeras méritant.
Dix faisceaux lumineux apparurent depuis le toit du temple, et pointèrent sur le sol. Acarius fut ébloui, et lorsque la lumière se dissipa, dix boites métalliques étaient présentes : elles représentaient les gloires de Balios, de Xanthos, du Satyre, de l’Ara, du Cheval Céleste, de Tirésias, de Bahamout, des Boréades, des Hécatonchires et de Chiron.
Elles semblaient toutes dégager une formidable puissance. Acarius voulut remercier Zeus, mais celui-ci ne lui laissa pas le temps de parler.
- D’autres gloires verront le jour, je n’en connais pas encore le nombre, mais il faudra les trouver toutes à temps. Ainsi, tu nommeras sans tarder un nouvel oracle, dont la mission sera de parcourir la terre, et de trouver ces gloires. Cette mission restera secrète, car le danger est grand de voir sinon ces gloires tomber entre les mains de mes frères, ou de ma fille. Toi seul sera au courant.
- Mais Ô Zeus, qui dois-je nommer ?
- Tu choisiras Camael. Depuis sa naissance, il est destiné à devenir Oracle.
- …mais Camael est encore si jeune
- Justement c’est pour cela que je l’ai choisi. Son destin est tracé. Lui seul sera capable de trouver les gloires, et de guider les anges qui sont appelés à en devenir les porteurs. Mais cette quête prendra des années, presque le temps d’une génération. Lorsqu’il reviendra, le temps de la guerre sainte sera presque arrivé, et les anges auront les protections que tu m’as demandées.
L’esprit de Zeus disparut, laissant Acarius seul avec ses pensées.
Quelques jours plus tard, Camael était nommé Oracle, à la surprise générale. Jamais un oracle n’avait été nommé si jeune, mais la population respectait la décision des oracles, représentants de Zeus sur Terre. Camael fut reçu par Acarius, et celui-ci lui retranscrit sa conversation avec le roi des Dieux, et lui expliqua quelle était la volonté de Zeus.
- Seigneur Acarius, je suis honoré que Zeus m’ait choisi pour cette tâche. Je promets de ne pas revenir en Olympie tant que je n’aurai pas trouvé toutes les gloires célestes. Et je ramènerai ici, au temple, les gloires qui doivent y revenir.
C’est ainsi que Camael, quelques semaines à peine après sa nomination en tant qu’Oracle, disparut d’Olympie. Acarius et les oracles expliquèrent que le jeune homme était parti pour une mission secrète.
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Pendant la même période, dans un désert de la région de Margiane…
Afin de permettre à Lucifers, l'ange déchu, de lutter à armes égales avec ses ennemis, Chaos, la divinité primordiale, se révéla à l’Oracle Noir et fit jaillir du néant la forteresse de Pandémonium au milieu d’un désert dans la région de Margiane à l’est de la Grèce. Il promit à l’ange déchu de le laisser libre de ses choix et de ses actes tant que ceux-ci menaient à l’émancipation des dieux. Puis il engendra des armures à la noirceur abyssale, qui prirent le nom d'étoiles déchues. Lucifers devint l'étoile déchue de l'Aube, l'aube d'un monde nouveau qui était sur le point de commencer…
Lucifers savait que ce jour allait bientôt arriver. Il fallait juste attendre le moment idéal pour passer à l’action. Le moment où la défense d’Olympie serait la plus vulnérable.
Consultant Divin de Zeus